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Commission climat pour la région du Sahel

Publié le mardi 24 septembre 2019  |  Sidwaya
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© Autre presse par DR
Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a coprésidé avec son homologue du Niger, Mahamoudou Issoufou, une réunion consultative de la Commission climat pour la région du Sahel
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Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a coprésidé avec son homologue du Niger, Mahamoudou Issoufou, une réunion consultative de la Commission climat pour la région du Sahel, le dimanche 22 septembre 2019 à New York aux Etats Unis d’Amérique (USA).

Question majeure au menu de la 74e session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) à New York, le changement climatique préoccupe au plus haut niveau les leaders et dirigeants de la planète. A la veille du Sommet de la Commission Climat (le 23 septembre), une réunion consultative de la Commission climat pour la région du Sahel, a été coprésidée par le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré et son homologue nigérien, Mahamadou Issoufou, le dimanche 22 septembre 2019 à New York. Cela, afin de continuer à mobiliser la communauté internationale et des différents acteurs pour une meilleure synergie d’actions climatiques, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’investissements climat pour la Région du Sahel (PIC-RS). Le président du Niger, Issoufou Mahamadou, par ailleurs président de la Commission climat pour la région du Sahel (CCRS), a rappelé que les effets du changement climatique, qui amenuisement les efforts de développement, impactent négativement sur la vie des populations. La situation, a-t-il poursuivi, a été aggravée par les questions sécuritaires d’où la nécessité, selon lui, d’apporter des réponses adaptées et collectives. Mahamoudou Issoufou a donc salué la tenue, en novembre 2016 à Marrakech au Maroc, du Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements africains dit Sommet de l’action en faveur d’une co-émergence continentale, dont l’une des décisions majeures était la création de trois commissions climat africaines.

Gestion durable des terres

A cela, il a ajouté l’opérationnalisation, dès janvier 2017, de la Commission climat pour la région du Sahel (CRRS), avec à la clé, l’élaboration et l’adoption d’un PIC-RS 2018 – 2030, assorti d’une Stratégie de mobilisation et de plaidoyer, d’un Plan de suivi-évaluation, d’un dispositif institutionnel et des annonces de contribution de l’ordre de 3,41 milliards de dollar US. «Le PIC-RS, constitue désormais le principal outil d’opérationnalisation de la mise en œuvre de l’Accord de Paris dans la région du Sahel et cela, conformément à l’esprit et à la vision de la Déclaration de Marrakech», a fait savoir le président nigérien. Pour le président du Faso, président du G5 Sahel, en adoptant le PIC-RS et son Programme régional prioritaire (PRP), les chefs d’Etat ont «clairement» posé les fondements d’une société sahélienne résiliente face au changement climatique. Roch Marc Christian Kaboré a surtout insisté sur la gestion durable des terres, car, dit-il, «l’histoire nous démontre que la terre en plus d’être un capital naturel, est un enjeu fondamental pour la paix et la sécurité». Il a précisé que la paix et la sécurité sont affectées par le changement climatique entraînant des déplacements de populations avec pour conséquences, l’exacerbation de conflits latents entre éleveurs et agriculteurs. «C’est prenant en considération l’importance particulière de la dimension socioéconomique, environnementale et sécuritaire de la terre, que le Programme d’investissement prioritaire (PIP) 2019-2021 du G5 Sahel, a consacré son axe 3 à la Résilience et au développement humain», a-t-il fait savoir. Le PIP, et le PIC-RS, a-t-il poursuivi, sont complémentaires, puisque concourant à l’atteinte du même objectif. C’est pourquoi, il a lancé un appel aux Partenaires techniques et financiers pour qu’ils s’engagent davantage à accompagner les pays affectés dans l’opérationnalisation du PIC-RS. Le président du Faso a aussi réaffirmé l’attachement de ses pairs à l’Initiative de la Grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel, «une approche multisectorielle, holistique et écosystémique, associant gestion durable des terres, restauration des bases de production et développement économique local dans une vision de transformation des zones sahélo-sahariennes en pôles économiques viables». Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamet et le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres ont signifié que les pays sahéliens subissent injustement les effets du changement climatique, parce qu’ils ne contribuent quasiment pas à l’émission des gaz à effet de serre. Ils ont donc appelé la communauté internationale à respecter ses engagements, surtout le financement du Fonds vert climat. Les chefs de délégations des pays et partenaires comme le Maroc, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, le Sénégal, le Mali, la France, les Royaumes unis, le PNUD, la FAO, la Banque mondiale ont présenté leurs initiatives respectives en faveur du climat et marqué leur engagement à accompagner celles communes en vue d’inverser la tendance du changement climatique.
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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