Les quotidiens burkinabè de ce jeudi font la part belle aux faits de société, sans oublier la politique, notamment la présidentielle en Tunisie.
«Tunisie: la révolution par les urnes», titre le quotidien national Sidwaya qui fait remarquer dans son ‘’L’autre regard’’ que «l’universitaire à la retraite Kaïs Saïed est sorti vainqueur du premier tour de la présidentielle tunisienne du 15 septembre 2019».
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, sous le titre : «Second tour de la présidentielle tunisienne : L’ovni et le bagnard», rappelle que «le second tour de la présidentielle en Tunisie, opposera, à une date qui n’est pas encore précisée, Kaïs Kaïed et Nabil Karoui».
Il souligne que les deux finalistes qui faisaient partie d’un «peloton touffu de candidats», ont récolté respectivement, 18,40% et 15,58% de voix, à l’issue des résultats du 1er tour officialisés, hier mercredi.
Dans sa rubrique ‘’Sur la braise’’, le quotidien privé Le Pays fait observer que deux anti système sont au second tour de la présidentielle en Tunisie.
Selon le journal, il s’agit d’une évolution «vers le parachèvement du Jasmin dans les urnes».
Le commentateur mentionne que «ces résultats constituent une victoire pour le peuple tunisien», avant de conclure que «c’est à lui (le peuple tunisien) d’œuvrer pour le parachèvement de sa révolution».
Le même journal évoque le lancement, la veille, des concours directs de la fonction publique session 2019, renseignant que les chiffres donnent «cette année, 1 247 751 candidats, à l’assaut de 5 892 postes à pourvoir».
De son côté, Sidwaya informe que pour ces concours directs, ce sont 28 220 candidats de la région du Centre-sud qui se disputent les postes à pourvoir.
Quant à Aujourd’hui au Faso, il consacre sa Une au forum des jeunes qui se déroule à Bobo-Dioulasso, mettant en exergue : «C’est parti depuis la ville de Sya (autre nom de la capitale économique, Bobo-Dioulasso) !».
A la Une de L’Observateur Paalga, l’on aborde un autre fait de société, sous le titre : «Village de Satiri (à une trentaine de km de Bobo-Dioulasso): Querelle autour d’un bonnet».