Les experts en charge de la sécurité et des frontières dans le Conseil de l'Entente, entité réunissant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Niger et le Togo, ont entamé mardi à Lomé une réunion sur les défis sécuritaires et la lutte contre la criminalité et le terrorisme.
Sur le thème "Détérioration de la situation sécuritaire dans l'Espace Entente, nouvelles menaces, nouvelles approches nationales et sous-régionales", la réunion des experts va s'achever le 19 septembre, alors que se tiendra la session des ministres le lendemain toujours dans la capitale togolaise.
Ces rencontres vont proposer de nouvelles approches de solution face à la montée des attaques terroristes dans l'espace du Conseil de l'Entente.
Elles proposent également, pour cet espace de cinq pays, un projet de directive sur la prévention de l'extrémisme violent qui sera soumis à un prochain Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement.
"La directive recommande une démarche inclusive" assortie de la mutualisation des forces des pays et du renforcement de leur coopération sécuritaire, a expliqué Moko Isa, directeur du Département de la coopération politique, de la paix et la sécurité du Conseil de l'Entente.
Le Burkina Faso et le Niger, tous deux situés dans l'espace du G5 Sahel, font face à une escalade des attaques terroristes, qui posent également une menace sérieuse pour les autres pays du Conseil de l'Entente.
Pour le seul Burkina Faso, les attaques terroristes ont fait plus de 500 morts et 280.000 déplacés depuis 2015.
Le Conseil de l'Entente, créée en 1959, est une organisation de coopération régionale d'Afrique de l'Ouest.