Les quotidiens burkinabè de ce vendredi accordent un intérêt particulier au sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qu’abrite Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par le syndicalisme.
«Grève du 16 septembre : Des syndicats s’en démarquent», titre le quotidien privé Le Pays, informant que la Coalition des syndicats libres et indépendants regroupant cinq centrales syndicales et environ 18 syndicats autonomes, a animé, hier jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse.
Selon le journal, au cours de la rencontre avec les journalistes, elle (la coalition) a indiqué clairement sa non-participation à la manifestation du lundi prochain, organisée par l’Unité d’action syndicale (UAS).
A ce propos, Le Quotidien affiche : «Marche-meeting du 16 septembre : la Coalition nationale des syndicats libres et indépendants se démarque de l’UAS».
Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il fait remarquer que «la désolidarisation (des syndicats) se poursuit», avant de préciser que «5 centrales syndicales quittent les rangs».
Le même journal arbore, en première page : «Sommet CEDEAO sur le terrorisme : La diplomatie et la défense à l’abordage en attendant les chefs d’Etat».
Dans son ‘’Regard sur l’actualité’’, l’éditorialiste de L’Observateur Paalga indique que le sommet de la CEDEAO qui se tient samedi à Ouagadougou sur le terrorisme, devrait permettre d’«élargir le G5 Sahel pour mieux étouffer la bête».
De son côté, le quotidien national Sidwaya, met en exergue : «Insécurité dans l’espace CEDEAO : le conseil de médiation propose un plan d’urgence».
« Sommet extraordinaire CEDEAO sur le terrorisme : TD (Travaux dirigés) et TP (Travaux pratiques) sécuritaires pour 15 dirigeants à Ouagadougou», affiche pour sa part, Aujourd’hui au Faso.
«Voulu par Roch Kaboré et entériné par ses pairs lors du 55e sommet de la CEDEAO tenu à Abuja au Nigeria, fin juin 2019, la rencontre de demain 14 septembre des dirigeants de l’organisation continentale, consacrée à la lutte contre le terrorisme qui rassemble les dirigeants de la CEDEAO, élargi au G5-Sahel, se veut un aparté pour une lutte armée ou non commune à la sous-région contre ce monstre aux tentacules innombrables», rappelle le confrère.
Aujourd’hui au Faso, croit savoir que la rencontre de Ouagadougou est «une concrétisation des propositions du sommet du G7 de Biarritz (du 24 au 26 août 2019) lors duquel, Angela Merkel et Emmanuel Macron, ont émis l’idée d’un spectre plus large du G5-Sahel, englobant les pays côtiers tels la Côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana, …».