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Le président Kaboré pour un nouvel équilibre écologique au Sahel

Publié le vendredi 13 septembre 2019  |  Agence de Presse Africaine
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© Présidence par DR
Conseil des ministres du mercredi 11 septembre 2019.
Mercredi 11 septembre 2019, Ouagadougou. Le Conseil des ministres s`est tenu sous la présidence du chef de l’Etat Roch Marc Christian Kaboré.
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Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), a estimé, jeudi à Ouagadougou, qu’«il est urgent de promouvoir un nouvel équilibre écologique au Sahel et en Afrique de l’Ouest, à travers notamment la coordination et l’harmonisation des stratégies».

Dans son message à l’occasion de la 34e journée du CILSS parvenu à APA, Roch Marc Kaboré a relevé que la problématique de la préservation des ressources en eau de par le monde, et dans les Etats du Sahel en particulier, demeure une préoccupation majeure de tous les jours.

Il a rappelé que cette année, la communauté sahélienne et ouest-Africaine a retenu comme thème de commémoration de la journée du CILSS : «Accroître la productivité des terres par la promotion de solutions innovantes de lutte contre l’ensablement et la pollution des cours d’eau au Sahel et en Afrique de l’Ouest».

Pour lui, le choix de ce thème traduit la volonté de mobiliser toutes les énergies pour faire face aux menaces majeures sur les ressources en eau.

«En effet, l’essentiel de l’irrigation agricole se fait dans notre région, autour des grandes artères et bassins constitués principalement du fleuve Niger, du lac Tchad, du fleuve Sénégal, du bassin de la Volta et de la Comoé », a souligné le président en exercice du CILSS.

Roch Marc Christian Kaboré a expliqué que les sécheresses climatiques récurrentes des trois dernières décennies et la forte pression démographique ont induit une dégradation sans précédent de l’environnement des bassins.

«Ces phénomènes, qui s’amplifient d’année en année, fragilisent les conditions de vie des populations ainsi que la biodiversité, et menacent de ce fait les capacités productives dans notre espace», a reconnu le président burkinabè.

Il a engagé le CILSS, en synergie avec la CEDEAO, à conduire une large concertation avec toutes les autorités de bassins, afin de « faire l’état des lieux de nos ressources partagées » et soumettre aux Etats membres une proposition de politique régionale intégrée de gestion durable des ressources en eaux.

Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70.

Il regroupe 13 Etats membres dont, huit États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 Etats enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 Etat insulaire (Cap Vert).


ALK/te/APA
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