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Construction du chemin de fer du G5 : Sahel Des études de faisabilité pour commencer

Publié le mardi 10 septembre 2019  |  Sidwaya
Vincent
© Autre presse
Vincent Timbindi Dabilgou, ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la Sécurité routière du Burkina Faso
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Le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, par ailleurs président du comité des ministres en charge des infrastructures ferroviaires du G5 Sahel, Vincent T. Dabilgou, a lancé, le vendredi 6 septembre 2019, à Ouagadougou, l’étude de faisabilité du chemin de fer du G5 Sahel.

En plus de l’ambition de lutter contre l’insécurité au Burkina Faso, au Mali, au Niger, en Mauritanie et au Tchad, l’espace G5 Sahel envisage développer des infrastructures de transport pour le bien-être de sa population. La construction d’une ligne de chemin de fer qui va relier ces pays a été décidée par les chefs d’Etat lors du sommet extraordinaire tenu le 20 novembre 2018, à N’Djamena au Tchad.

Le vendredi 6 septembre 2019, l’étude de faisabilité du projet a été lancée officiellement à Ouagadougou. Selon le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, par ailleurs président du comité des ministres en charge des infrastructures ferroviaires du G5 Sahel, Vincent T. Dabilgou, cet atelier a constitué le point de départ pour la mise en œuvre du projet.

Dans cette étude, il s’agit de définir, entre autres, la structure des liaisons ferroviaires existantes et de décrire les tracés possibles qui sont présentement de 5000 Km. En sus, l’étude va établir un diagnostic général des conditions actuelles de transport de biens et des personnes dans l’espace G5 Sahel et de procéder à l’analyse des déplacements induits par la mise en service de nouvelles liaisons ferroviaires.

Coût de l’étude, 600 millions F CFA
Pour le ministre des Transports, l’étude de faisabilité va également proposer une estimation sommaire des coûts d’investissements requis et le mécanisme de financement du projet et faire un état des lieux des cadres règlementaires de gestion et d’exploitation des réseaux ferrés. Il a indiqué que cette prospection va aussi proposer un dispositif juridique et institutionnel devant conduire le projet.

Sur fonds propres de l’espace, l’étude va coûter 600 millions F CFA pour une durée de 10 mois. « Elle marque l’engagement des chefs d’Etat à mutualiser les moyens et à promouvoir le développent dans le G5 Sahel pour le bonheur des populations », a-t-il souligné. Le marché a été attribué au groupe de bureaux d’études CIRA/INGEROP/SGIE. A écouter le ministre, à la fin de l’étude, une conférence des bailleurs de fonds sera organisée en vue de la mobilisation des ressources financières nécessaires pour la réalisation du chemin de fer.

A l’issue de cela, les travaux de construction débuteront. De son avis, la mise en œuvre de cette ligne ferroviaire mettra en réseau les cinq pays, de manière plus dynamique, une condition indispensable pour envisager la mise en valeur du potentiel de ces espaces. « C’est un programme qui va permettre d’aligner espace de sécurité et espace de développement », a soutenu Vincent Dabilgou.

A entendre le coordonnateur du comité de pilotage du projet, Djikoloum Miaoudou, la réalisation de cette étude s’inscrit dans la mise en œuvre de la feuille de route de la présidence en exercice du G5 Sahel.
« C’est dire que les résultats sont très attendus par les chefs d’Etat afin d’établir un dialogue constructif avec les partenaires pour la mobilisation des fonds », a-t-il relevé.

Fleur BIRBA
Estelle WANGRE
(stagiaire)
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