Le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a organisé, le jeudi 5 septembre 2019 à Ouagadougou, une session de formation sur les fondements du droit d’auteur et des droits voisins au profit d’une dizaine de ses sociétaires.
Le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) a élevé au rang d’ambassadeurs du droit d’auteur, une dizaine d’acteurs culturels (Imilio Le Chanceux, Dez Altino, Nana Bibata, Saly Z, Dao Koba Boubacar, Jacques Boureima Guégané, Songa Suzane Christelle, Augusta Palenfo, Oumar Dagnon et Cissé Seydou dit Cisby, etc.).
C’était à l’issue d’un atelier de formation sur le fondement et les principes généraux du droit d’auteur et des droits voisins, tenu le jeudi 5 septembre 2019 à Ouagadougou. « La tâche de ces représentants consistera à nous accompagner dans notre mission de sensibilisation auprès des titulaires de droits et des utilisateurs qui ont des réticences à s’acquitter de la redevance.
C’est un comité de lobbying qui va nous permettre d’atteindre notre objectif », a expliqué le directeur général du BBDA, Wahabou Bara. Ils doivent donc, a-t-il poursuivi, être outillés sur le processus de la gestion collective à savoir les droits fondamentaux, la répartition, la documentation, l’octroi des licences, etc. Les ambassadeurs, selon le cinéaste Omar Dagnon, sont conscients de leur mission.
« La sensibilisation sera notre première arme. En ce qui concerne le cinéma, nous prendrons attache avec les acteurs du milieu, pour leur expliquer le bien-fondé du paiement des droits d’auteur. Car, il y a, par exemple, des chaînes de télé qui refusent de payer la redevance, estimant que le signal est émis depuis l’extérieur », a-t-il soutenu. Des communications ont été livrées au cours de la formation. Le thème « Le fondement et les principes généraux du droit d’auteur et des droits voisins » a été développé par le chargé des stratégies de développement du BBDA, Moumouni Dermé.
Il a mis en exergue la nécessité de s’approprier la loi 032-99/AN du 22 décembre 1999, portant protection de la propriété littéraire et artistique au Burkina Faso. Pour lui, il est important de bien définir sa position sur une œuvre afin d’éviter tout amalgame pendant la déclaration au BBDA. L’exposé de la directrice de la documentation générale du BBDA, Célestine Traoré, a porté sur « Les droits et devoirs de l’adhérent ».
L’adhésion d’un membre au BBDA lui permet d’avoir une assistance sociale ainsi que d’autres accompagnements nécessaires en cas d’évènements malheureux ou heureux, a-t-elle expliqué. Quant à la directrice du réseau clientèle, Armel Renée Compaoré, elle a entretenu les participants sur le processus et les enjeux de la collecte des redevances de droit d’auteur. Au terme de la formation, les ambassadeurs, selon les organisateurs, formuleront, dans les jours à venir, des recommandations qui seront remises aux premiers responsables du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme.