En visite en Thaïlande, pays situé en Asie du Sud-Est, cinq journalistes africains venus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali et du Togo, ont visité la plus grande usine de production du riz du pays dans la province de Ayudhaya, le 5 septembre dernier. Au cours de ladite visite, les Hommes de médias ont pu se rendre compte de l’effort fourni par le Royaume thaïlandais en matière d’installation des unités industrielles dont l’usine de production du riz de Ayudhaya qui produit du riz de bonne qualité, exporte après sa finition dans le monde entier. La bonne gestion de cette unité de production de riz thaïlandais place depuis plus d’une décennie la Thaïlande dans le cercle très restreint des pays producteurs et exportateurs de riz au monde.
Battie sur une superficie de 43,2 hectares le 5 mai 2012, l’usine de traitement de riz de Nakon Lang est une grande entreprise qui a la capacité de produire 1. 800 000 tonnes de riz par an. Le riz produit en Thaïlande et qui est mondialement reconnu aujourd’hui, grâce à sa qualité, est produit à l’usine de Nakon Lang qui fait partie du groupe international Charon Puhapean. Cette usine a la responsabilité d’examiner, de sélectionner, d’augmenter, de conditionner la qualité du riz avant de le mettre sur le marché. Le sac de riz est estampillé de la marque Royal Embrella. Un processus est mis en place depuis le transport du riz par les paysans dans les rizières. Le riz paddy est transporté depuis les rizières par plusieurs camions appartement à l’usine. Une fois livré, le riz brut passe dans des machines à décortiquer. Signalons que le processus est très bien suivi par les ouvriers à toutes les différentes étapes jusqu’à la finition.
Un détecteur de métal permet de détecter tout autre objet qui pourrait nuire à la bonne qualité du riz.
L’usine de traitement Nakon Lung, soucieuse du cadre de vie, a pris soin de respecter les conditions d’hygiène, de sécurité afin que les ouvriers qui participent à la chaîne de production soient très bien équipés. C’est d’ailleurs pourquoi, pour avoir accès à l’intérieur de l’usine et aux machines de production, le visiteur doit enlever les chaussures, des équipement adaptés lui sont portés par les responsables eux-mêmes avant de commencer la visite. L’usine a été conçue comme une structure complètement close afin d’assurer un environnement propre et entièrement adapté à l’intérieur du bâtiment qui abrite les machines. La surface du sol est très lisse, ce qui est très utile pour réduire l’accumulation des poussières.
On note par ailleurs que pour être certain que le produit acheté par le client est de bonne qualité, respectueux des standards de sécurité alimentaires, une cellule informatique prend soin de vérifier la qualité du riz sorti des machines, de contrôler le degré d’humidité du riz (s’il est très humide, ce qui suppose qu’il est de mauvaise qualité, s’il est moins humide ou pas assez, c’est qu’il est de bonne qualité). Le contrôle de la qualité est fait par une équipe d’experts grâce à une Machine de test universel (MTU). Tout au long de cette visite nous avons pu nous apercevoir de la bonne qualité du riz thaïlandais à sa finition.
Notons que grâce au travail que fournissent les experts, nous avons vu différentes qualités de riz ainsi que les différentes couleurs. Le riz produit en Thaïlande est exporté dans le monde (aux USA, en Asie même, en Afrique, etc.). Par ailleurs, il n’est pas étonnant que ce pays occupe aujourd’hui le deuxième rang en matière d’exportation de riz après l’Inde et soit classé cinquième producteur au plan mondial.
La Thaïlande ne finira pas d’étonner le monde car en plus de sa richesse culturelle et touristique, que nous avons admirée tout le long de notre séjour, de ses infrastructures routières, de son hospitalité, voici qu’ au plan agricole ce pays aux immenses potentialités nourrit, grâce à sa production de riz, de nombreux Etats à travers le monde et occupe une place de choix au plan mondial .
En s’ouvrant d’ailleurs au monde, ce pays asiatique, dans cette lancée, va davantage renforcer son développement. Le voeux que nous, Hommes de médias, formulons après cette visite dans ce beau et riche pays, c’est que nos gouvernants africains s’inspirent de ce bel exemple de développement pour faire avancer le continent et ce, au bénéfice des populations.
Si cet appel est entendu, c’est le continent africain qui gagnerait1