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Grève des syndicats au burkina : Le SYNATCOMB invite à un sursaut patriotique

Publié le lundi 9 septembre 2019  |  Le Pays
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© aOuaga.com par A.O
Le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) a animé une conférence de presse le 4 juin 2016 à Ouagadougou. Photo : Roch Nagalo, secrétaire général du SYNATCOMB
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Face à la situation que vit le Burkina, notamment l’insécurité et le mouvement d’humeur des
travailleurs de la Fonction publique, le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOMB) a donné sa lecture des faits. C’est à travers une déclaration lue par le secrétaire général du syndicat, Roch Donatien Nagalo, le 6 septembre 2019 à Ouagadougou, que le SYNATCOM a appelé l’opinion nationale à une prise de conscience collective et à un sursaut patriotique pour le retour de la quiétude au Burkina.

C’est le SG Roch Donatien Nagalo qui a lu la déclaration du SYNATCOMB, le 6 septembre dernier à Ouagadougou.

Dans cette déclaration, le syndicat a indiqué que vu la situation que traverse le Burkina, l’heure n’est plus à la parole, mais plutôt aux actes concrets pour tout Burkinabè. Pour ce faire, il exhorte tous les travailleurs du public comme du privé et du secteur informel à se donner la main pour rebâtir la patrie. Les grèves et les mouvements d’humeur, selon lui, doivent se faire en ayant à l’esprit que chacun doit répondre un jour de ses actes. Quand on aime sa nation, dit-il, on grève en produisant plus de résultats afin de témoigner à l’opinion publique que l’Etat ne joue pas son rôle d’employeur. Il a invité le gouvernement à montrer
patte blanche dans la gestion des affaires publiques, notamment l’affaire charbon fin. Le SYNATCOMB
a invité, dans cette déclaration, les syndicats à suspendre les mouvements de grève et à accepter
d’aller au dialogue avec le gouvernement sans les préavis, au grand bonheur de toute la population et surtout des acteurs du secteur informel.

Aux syndicats de la santé, le SYNATCOMB leur demande de privilégier l’intérêt des populations innocentes qui ne sont mêlées ni de près ni de loin à la lutte syndicale qui les oppose au gouvernement. Le
SYNATCOMB, dans sa déclaration, a aussi fait cas de la fraude et de la concurrence déloyale qui constituent, pour ses membres, un frein au décollage de l’économie informelle qui, à elle seule, occupe plus de 80% de la population. Mais force est de constater, selon ce syndicat, que seuls les 2% de la population que constituent les fonctionnaires, impactent plus les débats au niveau national. Afin de donner plus de chance aux acteurs de l’économie informelle de contribuer au développement, le syndicat demande à l’Etat de former militairement toute la jeunesse burkinabè ayant l’âge de 18 ans et plus, de permettre au secteur informel d’être associé aux cadres d’échanges pour le développement du Burkina. Il invite le gouvernement à renforcer le budget de la sécurité en se dotant d’équipements nécessaires pour restaurer la quiétude des populations, à prendre des mesures fortes pour lutter contre l’incivisme sous toutes ses formes et à accompagner la création d’une centrale syndicale au profit des acteurs de l’économie informelle1

Synthèse de Valérie TIANHOUN
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