Au Burkina, les putschistes de septembre 2015 ont été condamnés à des peines allant de dix à trente ans de prison. Mais, pour Guy Hervé Kam, avocat des parties civiles, l'ex-président Blaise Compaoré, qui vit en exil à Abidjan, a sa part de responsabilité.
Rfi: Guy Hervé Kam, après le verdict, vous êtes déçu ou satisfait ?
Guy Hervé Kam: Pas du tout déçu. Moi, je suis satisfait, même très satisfait, déjà qu’on ait eu un jugement dans cette affaire, que ce jugement puisse aller jusqu’au bout et aboutir à des condamnations, notamment des principaux responsables de ce coup d’État, alors que tout le monde pensait, en tout cas beaucoup de gens pensaient que ce n’était pas possible. D’autres en appelaient à une justice transitionnelle, à une réconciliation nationale sans justice. Et finalement, ce jugement montre que tout ce beau monde avait tort et que la seule voie était d’aller courageusement à ce procès. Et c’est déjà un très grand motif de satisfaction.... suite de l'article sur RFI