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Vers une révision du format du Sénat?
Publié le mercredi 4 septembre 2013   |  FasoZine


Opérationnalisation
© aOuaga.com par A.O
Opérationnalisation du Sénat : le rapport d`étape circonstancié remis au chef de l`Etat
Vendredi 30 août 2013. Ouagadougou. Le Comité de suivi et d`évaluation de la mise en oeuvre des réformes politiques consensuelles a remis au chef de l`Etat le rapport d`étape circonstancié sur le processus d`opérationnalisation du Sénat


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Suppression ou poursuite de la mise en œuvre? Depuis que le rapport circonstancié d’étape sur la mise en œuvre du Sénat a été remis au président du Faso, les Burkinabè attendent de connaitre le sort qui sera réservé à cette institution dont la mise en œuvre les divise. Mais si l’on en croit certains passages du rapport, et les commentaires du chef de l’Etat sur le sujet le 31 août dernier, on s’achemine plutôt vers une révision du format.

Le Comité d’évaluation et de suivi de la mise en œuvre des réformes politiques propose de dégraisser l’institution en revoyant le nombre de sénateurs, qui passerait de 89 à 71. De même, il préconise de baisser le nombre de sénateurs nommés par le chef de l’Etat. Dans la panoplie des recommandations, figure la baisse du coût de fonctionnement de l’institution, l’adoption d’une loi interprétative permettant à l’Assemblée nationale de continuer à fonctionner légalement en attendant la mise en place du Sénat, l’opérationnalisation du cadre de dialogue entre l’opposition et le pouvoir. Le rapport conseillerait au chef de l’Etat de prendre des mesures sociales fortes au profit de l’ensemble de la population, notamment dans le cadre de la lutte contre la vie chère.
La balle est désormais dans le camp du président, pourrait-on dire.

Interrogé sur la question lors de la visite du président élu du Mali le 31 août dernier, le chef de l’Etat est revenu sur la nécessité de disposer de deux chambres. «Il est certain que lorsque vous avez deux chambres qui gèrent la question de la loi, on a plus d’assurance d’aller vers le consensus populaire, parce que nous avons la possibilité d’avoir une première lecture et aussi de corriger par la suite à travers l’opinion publique, l’opinion populaire que nous recevons. C’est dire donc que ça c’était essentiel pour nous, mais aussi élargir cette représentation de ceux qui doivent être mandatés par le peuple. Nous pensons que tout cela ne fait que consolider nos possibilités de stabilité et bien sûr, une meilleure visibilité pour la construction du développement de notre pays», a dit Blaise Compaoré.

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