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Procès du putsch au Burkina: les réactions au terme d’un long procès

Publié le mardi 3 septembre 2019  |  RFI
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© AFP par Ahmed OUOBA
Le général Gilbert Diendéré (G) et l`ancien ministre des Affaires étrangère Djibrill Bassolé sont les pincipaux accusés dans le procès du putsch manqué de septembre 2015.
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Au Burkina Faso, après 18 mois de procès, le général Gilbert Diendéré, ex-chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré est condamné à 20 ans et Djibril Bassolé, un autre ténor du régime de Blaise Compaoré, écope de 10 ans de prison ferme. Une dizaine de personnes sur les 84 accusés ont été acquittées pour infractions non constituées et au bénéfice du doute. Un verdict salué par les avocats des parties civiles.

La salle d’audience a refusé du monde. Le dispositif sécuritaire a été renforcé. Et il a fallu un peu plus d’une heure au tribunal pour donner le verdict de ce procès. Refusant de commenter les différentes peines, maitre Prosper Farama, l’un des avocats des parties civiles, estime que le plus important pour les victimes, c’est la tenue de ce procès.

« Pour les Burkinabè que nous sommes, aujourd’hui c’est un jour historique. Qui eut cru, un jour, que le général Diendéré, le général Bassolé et tous ces militaires qui, il y a quelques années de cela, étaient les hommes forts de ce pays, pourraient répondre à des questions de simples victimes ? Pour nous, déjà, c’est cela, la victoire dans ce procès. C’est une victoire pour le peuple burkinabè. C’est une victoire pour l’État de droit », souligne-t-il.

« Ce n'est pas parce qu'ils ont condamné des gens que nous sommes contents, nous sommes contents parce que le droit a été dit aujourd'hui. Donc, les parents de victimes sont très contents parce qu'aujourd'hui ils ont su que dans un État de droit, il faut que la justice s'exprime. Aujourd'hui, nous sommes très fiers et nous demandons à tout le monde d'éviter la violence » renchérit Massirou Guiro, du mouvement Plus rien ne sera comme avant.

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