L'issue du procès du putsch raté de 2015 pourrait permettre d'amorcer un début de réconciliation au Burkina, un pays toujours divisé depuis la chute de Compaoré, en vue de l'élection présidentielle de 2020.
Pour le président Kaboré, ces condamnations viennent à point nommé. Critiqué pour ses difficultés à faire face au défi sécuritaire, son manque de décisions fortes, le chef de l'État burkinabè avait fait de la justice une de ses promesses de campagne. À l'issue d'un procès avant tout emblématique, voilà donc aujourd'hui ceux que l'on imaginait intouchables reconnus coupables et condamnés.
Mais le chef de l'État est désormais attendu sur le terrain de la réconciliation. Refusant que les anciens dignitaires puissent bénéficier d'une quelconque impunité au nom d'un pardon nécessaire, le président Kaboré a toujours assuré qu'il n'y aura pas de réconciliation avant que la justice soit rendue.... suite de l'article sur RFI