Après près de 18 mois de déroulement, le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina a connu son épilogue le lundi 2 septembre 2019 à la salle des Banquets de Ouaga 2000. Les 83 accusés sont désormais fixés sur leur sort. Des têtes d’affiche comme les généraux Gilbert Diendéré et Djibril Bassolet, reconnus coupables, écopent respectivement de 20 ans et de 10 ans de prison ferme. Par contre d’autres, reconnus non coupables ont été acquittés. Il s’agit, entre autres, du colonel Omer Bationo, de l’ancien Bâtonnier, Me Mamadou Traoré, de Fatoumata Diawara et du capitaine Gaston Ouédraogo.
Démarré timidement en février 2018 à la salle des banquets de Ouaga 2000, transformé à l’occasion en un Tribunal militaire, le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina, a fait son petit bonhomme de chemin non sans difficultés. Mais ce lundi 2 septembre 2019, ce procès historique qu’a présidé Seidou Ouédraogo a connu son épilogue. Le verdict est tombé. Les 83 accusés qui ont eu le temps de se défendre tout au long du cheminement connaissent désormais leur sort . Alors que certains s’en sortent blanchis, d’autres par contre bénéficient de peines relativement lourdes dont ils vont certainement faire appel dans les jours à venir. En attendant, voici quelques sanctions du Tribunal à l’encontre de certains accusés reconnus coupables.
- Gilbert Diendéré : 20 ans de prison ferme
- Djibril Bassolet : 10 ans ferme
- Zerbo Lahoko Mohamed : 15 ans ferme
- Sergent chef Ali Sanou : 15 ans ferme
- Adjudent chef major Badiel Eloi : 19 ans ferme
- Moussa Nébié dit Rambo : 17 ans ferme
- Capitaine Dao Abdoulaye : 11 ans
- Minata Guelwaré : 10 ans ferme
- Adama Ouédraogo dit Damiss : 5 ans ferme
- Le colonel Bamba : 10 ans dont 5 avec sursis
- Léonce Koné : 5 ans dont 4 avec sursis
- Hermann Yaméogo : 5 ans dont 4 avec sursis
- Sidi Lamine Omar : 5 ans dont 3 avec sursis