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SYNTSHA : Un nouveau mouvement d’humeur projeté du 2 septembre au 27 novembre

Publié le vendredi 30 aout 2019  |  Aujourd`hui au Faso
Syndicats
© aOuaga.com par G.S
Syndicats : le SYNTSHA fait le bilan de 2016
Mercredi 18 janvier 2017. Ouagadougou. Le bureau national du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a fait le bilan de ses actions en 2016. Photo : Pissyamba Ouédraogo, secrétaire général du SYNTSHA
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Le bureau national du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), au cours d’un point de presse qu’il a animé, a fait le bilan de la mise en œuvre du protocole d’accord gouvernement-SYNTSHA du 13 mars 2017 et les perspectives.

Selon le syndicat, malgré sa disposition au dialogue, le gouvernement a cherché et cherche toujours à gagner du temps en déniant ses engagements. C’était le jeudi 29 août 2019 à la Bourse du travail et il a été décidé que le nouveau mouvement d’humeur ira du 2 septembre au 27 novembre 2019, si rien n’est fait.

L’Etat de mise en œuvre du protocole d’accord signé le 13 mars 2017 avec le gouvernement et les perspectives, ce sont les points sur lesquels le bureau national du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale a échangé avec les journalistes au cours de la conférence de presse qu’il a animé le jeudi 29 août 2019.

Et selon le Secrétaire général (SG) du SYNTSHA, Pissyamba Ouédraogo, la lutte dont il esquisse le bilan se déroule dans un contexte national marqué d’une offensive méthodique du pouvoir contre les libertés et les droits sociaux des travailleurs et du peuple. Ainsi, au terme de plus de 10 semaines de lutte légitime et déterminée, on peut faire les constats partant du fait que les travailleurs de la santé humaine et animale dans leur grande majorité ont observé le mot d’ordre du SYNTSHA et malgré l’ouverture des négociations le 11 juillet 2019, avec les 6 syndicats de la santé et le 12 juillet 2019, avec le SYNTSHA sur son protocole d’accord.

En effet, il explique que pendant que le Président du Faso appelle à la «trêve» et parle de dialogue avec les syndicats comme ce fut le cas le 24 juin et le 31 décembre 2018, le gouvernement lui, s’évertue dans la dénégation des engagements pris avec les partenaires sociaux (protocoles d’accord), le dilatoire, les tentatives d’opposition des travailleurs aux populations, etc. Dans un tel contexte, le SYNTSHA pense que le dialogue tant prôné par le pouvoir, n’est qu’une poudre jetée sur leurs yeux pour mieux bafouer leurs droits les plus élémentaires.

En guise de preuve, il fait le bilan de la mise en œuvre de leur plate-forme revendicative. Au titre des conditions de travail, Pissyamba Ouédraogo affirme que, malgré les nombreux engagements pris par le gouvernement, la plupart des formations sanitaires et vétérinaires ne disposent pas du minimum pour accomplir leurs missions. Il en veut pour preuve, le manque de scanner et d’Imagerie par résonnance magnétique (IRM) à l’hôpital de Tengandogo et à Yalgado. «Le SYNTHA dénonce avec force, ce mépris et cette démission du gouvernement à l’égard de la santé des populations et le tient entièrement responsable des conséquences du blocage actuel du traitement de nos justes revendications», martèle Pissyamba Ouédraogo.

Sur les questions relatives aux carrières et rémunérations au niveau de la santé humaine, le syndicat mentionne que l’élaboration des projets de statuts particuliers et du Répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME) ont connu de nombreuses péripéties portant essentiellement sur des périodes transitoires pour les agents en exercice actuellement et les tentatives de remise en cause du principe de la promotion hiérarchique de certains emplois. «Et ces textes qui devaient être adoptés en fin octobre, dorment toujours dans les tiroirs du gouvernement», précise le SG. En somme, selon les conférenciers du jour, la présente phase de la lutte va du 2 septembre à minuit au 27 novembre 2019 inclus pour exiger du gouvernement la reprise sans délai des négociations pour une mise en œuvre satisfaisante du protocole d’accord.

Larissa KABORE
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