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7e TICAD : les attentes du Burkina

Publié le mercredi 28 aout 2019  |  Sidwaya
7e
© Présidence par DR
7e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7)
A Yokohama au Japon dans le cadre de la 7e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7), le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a entamé son programme par une audience accordée au président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Shinichi Kitaoka.
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Le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, prend part à la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui se tient du 28 au 30 août 2019 à Yokohama, ville portuaire japonaise. Il entend plaider pour le renforcement de la coopération bilatérale entre le Burkina et le «pays du Soleil levant».

Le Japon, archipel de 6 852 îles, est le point de convergence des pays africains, ces jours-ci, à l’occasion de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD). Cette rencontre initiée par le gouvernement japonais en 1993, pour promouvoir un dialogue de haut niveau avec les dirigeants africains autour des questions de développement se tient du 28 au 30 août 2019 à Yokohama. Plus de 4 500 participants sont attendus, y compris des chefs d’Etat, dont le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, arrivé dans la ville portuaire, le mardi 27 août 2019 aux environs de 13 heures locales (TU+9), en provenance de Biarritz en France, où il a participé au sommet du G7 en sa qualité de président en exercice du G5 Sahel.

Il n’a pas fait de déclaration à son arrivée en terre nippone, mais le chef de l’Etat, à en croire des sources diplomatiques, défendra, comme à l’accoutumée, les intérêts du Burkina qui entretient des relations de coopération «appréciables» avec le Japon depuis 1962. Lors de sa première visite officielle dans l’archipel asiatique en novembre 2018, le président Kaboré avait magnifié une coopération «bénéfique», axée sur l’agriculture, l’éducation et les infrastructures. Un document officiel émanant de l’ambassade du Japon au Burkina, dont Sidwaya a obtenu copie, réaffirme cette position et éclaire sur les attentes du pays des Hommes intègres à la TICAD VII.

Il s’agit entre autres, du renforcement de la coopération bilatérale, de la promotion de l’intérêt des investisseurs japonais pour le Burkina et de l’établissement d’un partenariat entre les opérateurs économiques des deux pays. Preuve de l’intérêt que les autorités portent à la coopération avec le Japon. Le Burkina va animer deux stands à l’exposition de la présente TICAD pour se faire plus de visibilité dans le monde des affaires.

Du reste, le président du Faso va prendre part à deux plénières à la conférence, l’une sur le thème de l’amélioration du climat des affaires et l’autre sur le renforcement de la paix et de la stabilité. Nul doute que le chef de l’Etat évoquera la situation sécuritaire très préoccupante au Burkina, avec les attaques terroristes à répétition.

De la lutte contre le terrorisme

Dans le cadre du G5 Sahel, le Japon s’est engagé à soutenir le pays des Hommes intègres avec une enveloppe financière de 12,5 millions de dollars US (plus de 7 milliards F CFA). Roch Marc Christian Kaboré a également dans son agenda, des audiences avec plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Shinzo Abe et le vice-gouverneur de Japan bank for international coopération (JBCI), Nobumitsu Hayashi.

Des entrevues, qui vont permettre de consolider les liens de coopération entre les deux Etats. Dans le document officiel cité plus haut, le volume total de l’aide directe accordée actuellement par le Japon au Burkina est estimé à plus de 159,7 milliards F CFA. Divers projets, financés par le partenaire japonais, sont actuellement en cours de réalisation, avec des échéances à l’horizon 2020 ou 2022. Entre autres, il y a la construction d’infrastructures éducatives en appui au postprimaire phase II, les travaux d’amélioration de la «rocade Sud» du Boulevard des Tansoba à Ouagadougou (plus de 29 milliards F CFA) et le renforcement de la route communautaire Gounghin-Fada N’Gourma-frontière du Niger. Le projet de renforcement de la production de sésame au Burkina Faso à hauteur de plus de 3 milliards F CFA peut être également cité. Des membres du gouvernement accompagnent le président du Faso à ce rendez-vous africano-japonais, qui a lieu tous les quatre ans. Ce sont notamment le chef de la diplomatie, Alpha Barry et ses collègues des Infrastructures, Eric Bougouma et du Commerce, Harouna Kaboré.
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