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Grâce à l’appui du Danemark, le Burkina Faso veut assurer sa sécurité alimentaire
Publié le mardi 3 septembre 2013   |  Agence de Presse Africaine


Mahama
© aOuaga.com par DR
Mahama Zoungrana, ministre de l`Agriculture et de la Sécurité alimentaire


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Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Burkina Faso, pays bénéficiaire de l’appui danois de 1,8 million de dollars pour le développement agricole dans six pays africains, ambitionne d’assurer la sécurité alimentaire et d’améliorer la nutrition, a appris APA mardi auprès du ministère burkinabè de l’Agriculture

Le Danemark a accepté d’allouer ce montant au Fonds pour l’accélération du développement agricole en Afrique (FADA) afin d’activer les investissements en infrastructures agricoles dans 6 pays africains, dont le Burkina Faso.

Le FADA intervient dans des pays qui sont membres de la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition, lancée par le Président Barack Obama à l’occasion du sommet du G8 en mai 2012.

Le Burkina Faso ambitionne de mobiliser d’ici à 2022, un montant global de 1377 milliards de francs CFA dans le cadre de cette nouvelle alliance selon le ministère de l’Agriculture.

La nouvelle initiative américaine est dédiée au financement de l’agriculture en vue d’assurer la sécurité alimentaire et d’améliorer la nutrition sur trois ans dans les pays africains.

Les six pays qui sont membres de la première cohorte sont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Ghana, le Mozambique et la Tanzanie.

Pour le Burkina Faso, les discussions avec les initiateurs de la nouvelle alliance ont pris comme base les plans et programmes nationaux de développement de l’agriculture.

Ainsi est né un programme global pour la nouvelle alliance, composé de 13 sous-programmes couvrant les missions des départements en charge du secteur rural,
et qui devra permettre de sortir d’ici à 2022, 1,6 million de burkinabè de la faim et de la pauvreté, selon le gouvernement.

Pour atteindre les résultats escomptés, le gouvernement s’est engagé à favoriser la création d’un climat propice aux investissements agricoles, l’aménagement de périmètres irrigués, de même que l’amélioration des conditions de travail et de rentabilité au profit des populations vulnérables.

TT/cat/APA

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