Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Situation humanitaire à Barsalogho: la FAO à l’écoute des déplacés internes

Publié le mardi 27 aout 2019  |  Sidwaya
Situation
© Sidwaya par DR
Situation humanitaire à Barsalogho: la FAO à l’écoute des déplacés internes
Comment


Une équipe de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a visité, le mardi 20 août 2019, des sites des déplacés de Barsalogho et des parcelles agricoles mises en valeur dans le village de Nakombgo.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) entend renforcer son appui aux efforts du gouvernement burkinabè dans la prise en charge
des Personnes déplacées internes (PDI). C’est dans cette optique qu’une mission de ladite institution conduite par son Directeur de la division urgence et résilience (DDUR), Dominique Burgeon, a échangé, le mardi 20 août 2019, à Barsalogho, avec des PDI, installées dans le camp d’accueil et des écoles du chef-lieu de la commune. «Nous sommes dans la région du Centre-Nord pour nous imprégner de la situation humanitaire, afin d’entreprendre certaines actions dans une échelle plus importante en appuyant les communautés d’accueil et celles déplacées», a souligné Dominique Burgeon. La délégation a d’abord rendu une visite de courtoisie aux autorités communales et départementales avant d’échanger avec les PDI de la commune. Au Camp d’accueil de Barsalogho (CAB), les échanges ont porté sur une meilleure prise en charge de ces déplacés après la phase de relèvement, dans les domaines de l’agriculture et l’élevage. Au cours de l’entretien, Dominique Burgeon a salué l’hospitalité légendaire des populations hôtes envers leurs compatriotes en situation d’urgence. A leur tour, les pensionnaires du CAB ont formulé des doléances. Il s’agit, notamment, de la sécurité dans leurs villages, de la dotation en bétail, de la pratique des cultures de contre-saison. Du côté des femmes, deux aspects ont attiré l’attention du chef de la délégation, à savoir l’accès au bois de chauffe et aux foyer améliorés et aux produits utilisés pour la préparation des mets.

Cultures maraichères

«Le manque de soins des animaux présents sur le site est aussi une de leurs préoccupations», a fait savoir M. Burgeon. Au lycée départemental de Barsalogho, c’est le même message qui a été véhiculé par l’équipe de l’institution internationale à l’endroit des déplacés internes. Les préoccupations de ces derniers se sont focalisées sur la libération des salles de classe pour la rentrée scolaire prochaine, l’accompagnement dans la pratique des cultures de contre-saison, de l’élevage et dans les Activités génératrice de revenus (AGR). Le maire de la commune de Barsalogho Abdoulaye Parfanam, a salué la visite de l’équipe de la FAO, en ce sens que son soutien va permettre de soulager, un tant soit peu, les déplacés internes. Selon lui, la commune compte actuellement plus de 45 mille PDI. La délégation s’est ensuite déportée sur le village de Nakombgo où des parcelles ont été récupérées et mises en valeur par des communautés d’accueil et de déplacés, à travers le système de demi-lunes associées à des cordons pierreux. «Je suis très content de voir que les travaux se sont réalisés main dans la main, afin d’améliorer le rendement agricole», s’est réjoui Dominique Burgeon. A l’issue de la visite, la délégation s’est dit satisfaite. «Nous avons pu identifier une série de pistes pour soutenir ces deux communautés dans le domaine de la production agricole et d’appui aux éleveurs», a-t-il confié. Pour le représentant de la FAO au Burkina Faso, Dauda Sau, l’objectif de cette mission était d’avoir des contacts directs avec les PDI, afin de proposer des mesures d’intervention rapides à cette situation humanitaire. La plupart des bénéficiaires de ces pratiques agricoles ont manifesté leur joie «Cette pratique nous a permis de récupérer plusieurs aires arides. Nous savons actuellement que l’exploitation des terres dégradées est plus rentable pourvu qu’on y mette des moyens», a souligné le chef d’équipe des cultivateurs de Nakombgo, Tiga Bamogo.

Emil SEGDA
Commentaires

Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment