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Sommet de Biarritz : Le président du Faso expose la situation sécuritaire du Sahel - la situation en Libye, « une gangrène qui se propage »

Publié le lundi 26 aout 2019  |  Présidence
Intervention
© Présidence par DR
Intervention du président du Faso lors de la séance de travail sur le partenariat G7-Afrique
Biarritz, 25 août 2019
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(Biarritz, Sud-Ouest de la France, 25 août 2019). Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a exposé ce soir, devant les sept pays les plus industrialisés du monde, la situation et les enjeux sécuritaires dans l’espace sahélien. Invités par le président français Emmanuel Macron, le chef de l’Etat burkinabè et ses homologues africains Abdel Fattah Al-Sissi d’Egypte, Macky Sall du Sénégal, Paul Kagamé du Rwanda, Cyril Ramaphosa d’Afrique du Sud, ont développé la situation en Libye, et au Sahel, et ont examiné les pistes possibles pour une accélération économique en Afrique, et un partenariat avec le G7.
Sur la question libyenne, c’est le président égyptien qui a dressé le tableau. « Une guerre par procuration », « une descente aux abysses », les termes n’ont pas manqué pour qualifier la situation. La solution, pour les dirigeants du monde, et pour les pays d’Afrique, est politique, et ne saurait être militaire. Dans ce sens, Emmanuel Macron a souhaité que sous l’égide de l’ONU, et de l’Union Africaine, une conférence internationale intensive, puisse se tenir, sur la Libye.
La situation en Libye est la mère des conflits et instabilités en Afrique. Presqu’à l’unanimité, les dirigeants ont convenu que l’Afrique paie un lourd tribut. En exposant la situation au Sahel, un espace de plus de 5 millions de Km2, Roch Marc Christian Kaboré a relevé l’impérieuse nécessité pour la communauté internationale, de venir en appui aux pays du G5 Sahel, et à l’ensemble de la sous-région ouest-africaine. Car le danger va au-delà du simple Sahel, il est devenu mondial. « C’est une gangrène qui se propage », dira-t-il. Face à cela, Ouagadougou va abriter le 14 septembre prochain, un sommet extraordinaire de la CEDEAO, sur la question.
Pour le président du Faso, il faut un partenariat international conséquent pour lutter contre le terrorisme et assurer le développement. Il a, dans cette optique, salué l’initiative du G7, pour avoir pris en compte la dimension sécuritaire en Afrique, à l’occasion du sommet de Biarritz en France.

Direction de la communication de la présidence du Faso.
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