La Police nationale a procédé, le 30 août 2013 à Ouagadougou, à la présentation de délinquants au nombre de 8 qui agissaient en association, avec des ramifications sur toute l’étendue du territoire. La bande de Ibrahim Porgo, récidiviste, faisait dans le vol d’engins à deux roues, vol avec effraction, agression à main armée. Ils ont été mis hors d’état de nuire et présentés à la presse avec leur « butin » composé de 11 motos, deux vélos paniers, deux ordinateurs portables, un gourdin, un poignard, une machine à dactylographier, 15 cachets contrefaits, 14 fausses cartes grises déjà établies, 302 fausses cartes grises vierges, 1000 timbres fiscaux, un lot d’outils de falsification de numéros d’engins et des outils divers.
Huit larrons ont été saisis et présentés à la presse le 30 août 2013 à Ouagadougou avec 11 motos, deux vélos paniers, deux ordinateurs portables, un gourdin, un poignard, une machine à dactylographier, 15 cachets contrefaits aux noms de certains responsables du ministère des Transports, 14 fausses cartes grises déjà établies, 302 fausses cartes grises vierges, 1 000 timbres fiscaux d’une valeur d’un million de francs CFA, un lot d’outils de falsification de numéros d’engins et des outils divers. Avec pour caïd le sieur Ibrahim Porgo, ces présumés voleurs, pour la plupart récidivistes, se sont spécialisés dans le vol d’engins à deux roues, vol avec effraction et agression à main armée, faux en écriture publique, dans la contrefaçon des timbres fiscaux et de cachets de services.
Dans les échanges, les hommes de presses se sont inquiétés du fait que la plupart des personnes interpellées sont des récidivistes. Ils ont estimé que des mesures doivent être prises contre ce genre de cas.
Leur zone d’intervention est Ouagadougou, avec des ramifications sur toute l’étendue du territoire. Les engins volés entrent « en laboratoire », et leurs numéros de série sont modifiés. Ensuite, de nouvelles pièces sont établies avec les nouveaux numéros de série. Il faut signaler que l’enquête qui a abouti à l’arrestation des présumés auteurs de ces vols, a été diligentée par les services de la Police nationale suite à de nombreuses plaintes. Rappelons que les numéros utiles à cet effet sont le 10 10, le 16 et le 17. Les conférenciers étaient composés de Bonswindé Sankara, commissaire central adjoint du commissariat central de police de Ouagadougou, Saibou Galbané, chef de la brigade de recherche, et Adèle Sédégo du service de communication de la Police nationale. Aussi, ils ont insisté que les acheteurs de motos fassent l’effort d’aller eux-mêmes dans les services compétents pour l’établissement des pièces de leurs engins car, les intermédiaires sont souvent la voie d’accès aux faussaires. Par ailleurs ils ont prévenu qu’il faut que les acquéreurs d’engins de seconde main entrent en contact avec les services compétents pour les formalités de vérification.