L’association Action africaine contre la misère (AAM), en collaboration avec l’ONG américaine Koom international, a organisé, le samedi 10 août 2019, une cérémonie de plantation d’arbres sauvages au profit de Koala, un village situé à environ 13 km de Yako dans le Passoré. A travers cette œuvre de reboisement, l’association ambitionne de créer une forêt dans ledit village.
L’association Action africaine contre la misère (AAM) souhaite apporter sa touche dans la lutte contre la désertification au Burkina Faso à travers la reforestation des zones où les espèces végétales menacent de disparaitre au fil des années. C’est dans cette dynamique qu’en collaboration avec l’ONG américaine Koom international, elle a organisé le samedi 10 août 2019, une cérémonie de plantation d’arbres essentiellement sauvages à Koala, dans la Commune de Yako. Au cours de cette activité qui est à sa deuxième édition à Koala, selon le président de l’AAM, Boukary Tapsoba, ce sont 1000 plants issus d’espèces sauvages qui ont été mis en terre sur une superficie d’environ un hectare et demi. Ces espèces végétales sont composées, entre autres, de Baobab, de Figuiers, de Néré, de Kapokier, de Liane goine et d’Acacia. L’objectif recherché par l’Association à travers cette activité, aux dires de M. Tapsoba, est d’offrir un bosquet dénommé « Trees of hope (les arbres de l’espoir : NDLR)» avec en perspective un forage au village de Koala ainsi qu’à tout village confronté au phénomène de désertification partout au Burkina Faso et possédant une parcelle sécurisée. « Nous avons remarqué que le désert avance à grands pas dans la région du Nord, au Sahel et presque partout au Burkina Faso.
Et nous avons aussi remarqué que la zone de Yako qui fait partie de ces zones dites « zones tampons » en matière de l’avancée du désert, dans la région du Nord nécessite un Bosquet conformément aux objectifs de l’Association. C’est pour quoi on s’est fixé comme objectif d’affronter le désert, en créant de façon progressive une forêt au niveau de Koala pour les populations et avec les populations », a fait comprendre Boukary Tapsoba. En mesurant les multiples menaces de survie des plants mis en terre, M. Tapsoba a indiqué que des innovations seront adoptées. Il s’agit de l’utilisation des grilles de protection et l’utilisation de la technique de production des pesticides « bio » à base de feuilles et de grains de Neem, pour faire face aux éventuelles attaques de termites blancs. « Cette année nous avons préconisé une formation en technique de production des pesticides bio avec des espèces locales telles que le Neem pour pouvoir accompagner les plants tout en mettant en place des structures locales de protection en leur garantissant une longue durée de vie » a rassuré Boukary Tapsoba avant d’inviter la population de Koala à s’impliquer pleinement dans la protection des plants.