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Alpha Condé : ‘’Nous sommes déterminés à mourir pour nos pays »

Publié le lundi 12 aout 2019  |  LIBREOPINIONGUINEE
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© Autre presse par DR
Port autonome de Conakry : le président du Faso souhaite une liaison avec le Burkina Faso.
Le Président Roch Marc Christian Kaboré, en compagnie de son homologue de la République de Guinée, le professeur Alpha Condé, a visité, cet après-midi, le port autonome de Conakry.
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Le Burkina Faso est un pays auquel tient le président Alpha Condé. Il l’a fait savoir en marge de la visite du président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré à Conakry. Le chef de l’Etat guinéen se dit préoccupé par les attaques terroristes qui se multiplient dans des pays de la sous-région.
‘’Nous sommes trop peinés quand nous voyons le terrorisme se développer dans des pays frères qui nous sont trop chers, surtout le Burkina, le Mali, le Niger, mais aussi le Nigeria’’, regrette le président guinéen.

Et de souligner que ‘’les forces de l’ONU, pour nous aider, doivent être composées de troupes africaines. Parce qu’un guinéen se sent chez lui au Burkina, au Mali, au Niger. Quand il est là-bas, il se bat pour sa patrie’’.

C’est pourquoi, poursuit le locataire de Sékhoutouréyah, ‘’nous demandons à nos chers diplomates, surtout ceux dont les pays sont membres du conseil de sécurité, de nous aider (…). Jamais, les troupes des Nations unies ne pourront régler nos problèmes. Quand vous voyez le Congo Kinshasa, ça fait près de 15 ans à 20 ans que les troupes onusiennes sont là-bas. Mais il y a toujours autant d’insécurité’’.

‘’Faites-nous confiance. Aujourd’hui, nous sommes capables, nous connaissons nos peuples, nos problèmes. Nous sommes des patriotes et nous sommes déterminés à mourir pour nos pays. Nous savons aussi les difficultés auxquelles nous sommes confrontés’’, lance-t-il à l’endroit de la communauté internationale.

‘’Nous connaissons les problèmes du Mali, nous ne sommes pas un pays désertique, mais depuis 2014, nous sommes à Kidal. Personne d’autre ne veut nous remplacer à Kidal. Nous allons y rester et passer de 850 à 1000 hommes pour combattre le terrorisme. Parce que, tout ce qui touche le Mali, le
Burkina, le Niger, touche aussi la Guinée’’.
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