En séjour dans notre capitale depuis la semaine dernière, le journaliste ivoirien Bamba Alex Souleymane rachète la bagarre, comme on le dit chez nous, du Sénat ; avec la plume acérée qui a toujours été la sienne lorsqu’il s’agit de porter la contradiction à tous ceux qui s’opposent à Blaise Compaoré, «artisan du renouveau et du bonheur du Burkina Faso».
Dans la présente libre opinion que notre confrère de la lagune Ebrié nous a fait parvenir, tous les anti-Sénat en auront pour leur «animosité» contre le régime en place :
- les critiques des partis politiques ? «Une rhétorique populiste d’une opposition qui semble n’avoir pour projet de société que : "Blaise a trop duré au pouvoir"» ;
- la position de certaines communautés religieuses ? Un soutien aux «thèses professées par des fidèles contre la volonté des autres fidèles» ;
- la finalité de tout ça ? «Instaurer un climat malsain… contre un grand chef tolérant et éclairé».
Et «l’expert consultant en stratégie» d’exhorter les partisans du pouvoir «à ne pas laisser la bataille de l’opinion aux seuls anti-Sénat».
Pour celui qui fut conseiller de Guillaume Soro, puis d’Alassane Ouattara, «durer au pouvoir n’est ni une fatalité ni une tare».
J'avoue en toute humilité ma surprise devant la prise de position radicale voire hermétique de l'opposition et d'une opinion qui voit comment le monde est miné par des conflits ethniques ou religieux. Plus je me pose des questions pour comprendre pourquoi cet hérétisme populiste et une telle raideur, moins je comprends. La seule thèse de la conquête du pouvoir d'Etat ne saurait expliquer, a fortiori justifier l'animosité difficilement compréhensible contre un pouvoir dont, les choix stratégiques, économiques et technologiques ont permis au Burkina de faire un bond sur les plans alimentaire, agricole, infrastructurel, scolaire, sanitaire et social. Le pays est respecté et est devenu presque une attraction politique et touristique. Les choix opérés avec lucidité par Compaoré ont conquis la planète monde et profite au peuple digne et fier du Faso.
Je crois rêver lorsque j'entends (çà et là) des esprits évoquer l'hypothèse de l'échéance 2015, le Sénat et l'article 37. En d'autres termes, m'interrogé - je naïvement, rien n'aurait donc été fait dans un pays que je connus jadis et où il n'y avait quasiment rien ou pas grand-chose par rapport aux réussites de Compaoré qui ont transformé totalement le présent du Burkina.
On peut être opposé à Compaoré (voire même avoir retourné sa veste contre lui) sans être dans une posture d'injures, de défiance ou de violences. Quelqu'un qui avec son vélo fait tomber un passant devient un prétexte tout trouvé pour marcher. Deux écoliers se battent dans leur école. C'est la faute du gouvernement. Que Dieu qui est miséricordieux, fasse tomber beaucoup d'eau dans une région (un besoin presque vital). C'est la faute de Compaoré. Lorsqu'il y a une dispute dans un couple, voire dans une famille, c'est Blaise. Chaque petit fait est pain bénit pour marcher et détruire ce que le pouvoir a construit pour la nation. Apparemment, les exemples tristes ne servent pas de leçon à cette catégorie de Burkinabè qui n'aiment que le pouvoir, qu'ils veulent conquérir, et non leur pays, le Burkina. Autrement, les exemples de triste mémoire, violents, horribles, destructeurs et décimant les amèneraient à plus de modération. A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire. Les opposants à Blaise ne souhaitent pas l'affronter. Au contraire, ils souhaiteraient hériter par défaut. Quelle illusion ! Quel leurre !
Le Coran et la Bible immuables
Je suis surpris par la propension à la violence aveugle. A la surenchère verbale à tout crin...
La seule convoitise d'un (ou du) pouvoir d'Etat ne peut et ne doit conduire à la démesure. Or, le comportement de responsables (?) politiques ainsi que les agissements d'une certaine jeunesse consistant à s'en prendre sans raison et sans rapport avec le sujet qui justifierait une revendication dans l'ordre et la retenue sont pour le moins antirépublicains et à l'opposé des idées généreuses professées sur la liberté et la démocratie par ces théoriciens. Il ne reste plus qu'à manifester contre Compaoré dans la rue parce qu'une dame ou un jeune, un mal voire une rage de dents d'une dame ou d'un jeune serait de son fait ainsi que de celui du Gouvernement de la République. Désolant, tout ce comportement folklorique et disqualifiant.
Il faut renouveler les idées et combattre la rhétorique populiste d'une opposition qui semble n'avoir pour projet de société que "Blaise a trop duré au pouvoir". Cette opposition est composée d'opportunistes, de profiteurs et d'envieux. C'est pitoyable !
Le chef parle au nom de la République et de la nation, et pas n'importe comment et n'importe quand.
C'est pourquoi ses partisans (CDP), société civile et autres soutiens doivent donner de la voix et battre en brèche les thèses et idées inappropriées de l'opposition. Il leur faut démontrer par leur mobilisation et leurs arguments pertinents et incisifs que l'opposition est dans une logique d'affrontement gratuit. Partout ailleurs, dans les mondes (pays européens (France, Allemagne, Belgique), magrébin (Egypte, Tunisie, Libye, Syrie), africains (Centrafrique - ô tristesse, Mali, Guinée, Somalie, Libéria - 1980, Kenya, Soudan - Darfour, RD Congo - instabilité chronique, Madagascar), ils sont légion, ces pays qui, à cause de leurs comportements primitifs et indigènes, ont exposé leurs pays sur l'autel du ridicule et de la moquerie.
L'opposition profite de l'inexpérience d'une frange fragile avec parfois de petits chanteurs à la noix et sans audience planétaire. Son discours ne vise qu'à créer un climat malsain contre un pouvoir qui porte "haut" le flambeau, l'honneur et la dignité du Faso avec un grand chef tolérant et éclairé.
La riposte
Les partisans du pouvoir ne doivent plus rester inactifs. Ils ont des arguments objectifs. Ce sont les actes et les faits qui plaident en faveur du régime. Compaoré a littéralement transformé la société burkinabè dans tous les registres : social, économique, culturel et ethnosociologique.
Cantiques médiévaux
Ce n'est pas en entonnant des cantiques médiévaux qu'on acquiert les qualités d'homme d'Etat pour diriger un pays. Il est trop facile de souhaiter que l'artisan du renouveau et du bonheur du Burkina soit hors jeu et que certains anciens disciples et affidés, en rupture de ban, se proclament par défaut Président. On a compris le jeu.
Les "vrai faux" débats sur le Sénat et l'article 37 ne doivent pas figer un pays. Ni a fortiori récuser les thèses d'une très "grande frange" qui aime son chef et apporte la preuve que les arguments professés par les adeptes du "non à tout" ne sont pas divins malgré des cantiques entonnés dans certains lieux de culte. Au lieu d'unir, on épouse les thèses professées par des fidèles contre la volonté des autres fidèles. Or, le lieu de culte est, par essence, celui de l'unité, du pardon, de l'amour et de l'égalité devant Dieu, le Miséricordieux, qui ne détruit pas. Il aime ses enfants et les unis.
Il n'y a pas d'extraterrestres au Burkina
Il n'y a ni extraterrestres ni de Burkinabè nouveaux parmi les activistes qui, avec des slogans mensongers, tentent de manipuler et d'instrumentaliser une partie de la jeunesse ainsi que d'honnêtes citoyens burkinabè auxquels profite la politique sociale et humaine de Blaise et qui, quasiment, n'ont plus le complexe d'Abidjan ou de la Côte d'Ivoire. Cela est au fait d'un chef charismatique et respecté de par le monde que le Burkina le doit.
Durer au pouvoir n'est ni une fatalité ni une tare. Bien au contraire, au-delà des débats politiques (logiques) et juridiques contradictoires (et contredits), il faut préserver la paix et mettre les fondements de la société à l'abri de soubresauts inutiles. On ne va plus s'asseoir et regarder des revanchards détruire le travail d'honneur, de fierté et de dignité de Compaoré. Tant pis pour ceux qui n'ont plus de mémoire. Nous, si. Nous savons nous souvenir. Qui veut-on tromper ? Le peuple burkinabè si digne et que les tristes exemples actuels dans certains pays africains ont instruit ?
Cette opposition est à plaindre. Si, après avoir soupé avec Blaise, elle pense utiliser à tout va la rue (pour un oui ou pour un non) comme le moyen qu'elle croit avoir trouvé pour une opération de "com" ou de charme, c'est raté et quasiment sans intérêt. Il n'y a pas d'équivalent de l'hôpital Blaise Compaoré à Abidjan. Les échangeurs de Ouaga sont au-dessus de ceux de l'antiquité construits par Houphouët-Boigny à Abidjan. Les Burkinabè ne se déplacent plus à Abidjan pour aller regarder l'HÔTEL IVOIRE. Le Burkina poursuit sa marche vers le progrès. C'est dire que Blaise Compaoré a dessiné le présent et le futur du Burkina Faso. Il faut éviter les jugements furibonds et les débats dans un tunnel.
Blaise, le maître du jeu
Il y a un chef dont le mandat court jusqu'en 2015. Ce temps lui impose de travailler sans relâche au service du meilleur devenir de son pays et du mieux-être de ses concitoyens.
On ne peut "judiciariser" un pays à cause d'un (ou de deux) article(e)s inscrit(s) dans la constitution.
Même aux Etats-Unis, la constitution a subi des amendements. Il n'y a que deux livres au monde dont on ne peut, ni rien changer ni rien ajouter : le Coran et la Bible. Hormis ces deux livres sacrés, que seuls les purifiés touchent, on peut tout changer ou modifier dans une constitution.
Avec la remise de la conclusion du CCRP au Président Compaoré, la sérénité doit gagner définitivement tous les esprits. Le chef de l'Etat burkinabè, avec le calme olympien qui est le sien, son sens de la mesure et le recul qu'il prend toujours face aux grands sujets qui engagent l'avenir de la nation, saura trouver la thérapie ès-qualité qui impose le traitement de la pathologie "SENAT - ARTICLE 37".
C'est donc dans la sérénité, avec l'information réelle à donner aux populations et la communication vraie sur la question qu'un consensus "A minima" pourrait être trouvé afin de mettre tout le monde d'accord.
Le Burkina Faso n'est plus n'importe quel pays. Il est respecté dans le monde entier. Il n'a pas le droit de ressembler à ces pays qui ont perdu le sens de l'honneur et de l'histoire.
Du reste, l'Article 37 querellé autant que la polémique puérile sur la mise en place du Sénat qui font débat ne doivent pas excéder le cadre légal et institutionnel que la loi même offre pour les échanges. Ce qui, ipso facto, excluent toutes surenchères populistes et recupération de prédateurs politiques.
C'est l'occasion de ne pas laisser la bataille de l'opinion aux seuls "antiSénat". Les pro Compaoré doivent se montrer pugnaces, entreprenants et mobilisés pour dire au peuple le vrai sens du Sénat et, d'autre part, ne pas écouter la musique d'intoxication servie par les revanchards à de jeunes ruraux et du secteur informel peu au fait de ces questions.
Partout, sur l'étendue du territoire national, des émissaires doivent être envoyés sur le terrain afin d'éviter que les mensonges ne s'y propagent. Car par ailleurs, une lettre "pastorale" serait en préparation pour propager des paroles qui ne sont pas celles de Dieu. En priant l'Eternel de ne pas faire échos de la division de ses filles et fils. Il faut redoubler de vigilance et éviter la précipitation dans la prise de décision finale. Compaoré est "le maître du jeu" jusqu'en 2015. Il faut arrêter de faire du bruit et le laisser travailler tranquillement. Au contraire, les Burkinabè doivent à cet homme, qui a hissé haut le drapeau et l'honneur de la patrie sur l'olympe africain de la reconnaissance, de la gratitude et du respect profond que quasiment les pays de la planète monde lui ont décernés pour son brio, son intelligence et son art consommé de la patience et sa science dans le règlement de situations qui paraissaient insolubles.
Le temps de la sagesse et du réalisme est arrivé. Le Burkina doit rester un exemple en Afrique et un modèle dans le monde. Les bienfaits de Dieu sont innombrables. Il a tant créé pour l'humanité tout ce qui est sur la terre. Le moment est arrivé de ne pas assujettir les mensonges à la vérité des activistes et propagandistes politiques.
Bamba Alex Souleymane
Journaliste professionnel
Expert-consultant en stratégie, information et relations internationales