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Burkina: l’Organisation internationale du travail invite les acteurs du dialogue social à « un engagement ferme »

Publié le dimanche 11 aout 2019  |  AIB
Cérémonie
© présidence CI par David Zamblé
Cérémonie d`ouverture de la Conférence des Premières Dames de l`Afrique de l`Ouest et du Sahel sur la lutte contre le Travail des Enfants et l`Autonomisation des Femmes
Mardi 17 octobre 2017. Palais des Congrès du Sofitel Hôtel Ivoire. Les premières dames d’Afrique de l’Ouest réunies à Abidjan afin de lutter contre une démographie galopante qui, mal maîtrisée, génère la pauvreté dans cette région qui compte 330 millions d’habitants. Photo : M. Moussa Oumarou, Directeur du Département Gouvernance et Tripartisme de l`OIT
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Le Directeur général adjoint (DGA) de l’Organisation internationale du travail (OIT), Moussa Oumarou a appelé vendredi, l’ensemble des acteurs du dialogue social au Burkina Faso à un engagement ferme, afin de permettre le développement social et économique du pays.

«Si on doit aller à un dialogue social, il va falloir qu’il y ait un engagement ferme et une volonté politique», a indiqué le DGA de l’Organisation internationale du travail.

Moussa Oumarou qui s’exprimait vendredi à Ouagadougou devant les journalistes, a souhaité qu’un climat apaisé et propice à la création des affaires et d’emploi soit établi entre les différentes parties du pays, à l’issue de ce dialogue social.

En rappel, la rencontre gouvernement-syndicats en mai dernier a été suspendue dès l’ouverture, suite à une mésentente dû au non-respect des engagements pris en 2017 par l’Etat.

Pour M. Oumarou, bien que le dialogue ait connu des insuffisances, il demeure un moyen «perpétuel» pour le bien-être du Burkina Faso.

Selon le président du mois de l’Unité d’action syndicale (UAS), Yamba Georges Kouanda, le gouvernement doit apporter une réponse à ses engagements pris avec les partenaires sociaux que sont les syndicats.

«Si on doit aller à un dialogue social vrai, il faut qu’il y ait un engagement ferme, une volonté d’abord politique car il doit être une réalité et tant qu’on n’accepte pas de s’engager comme il se doit, ça ne marchera pas», a- t-il soutenu.

M. Kouanda a, par ailleurs, précisé qu’aujourd’hui, les organisations syndicales ne font plus confiance aux décideurs politiques et pense qu’avec l’implication de l’OIT, l’Etat respectera ses différents engagements.

Yamba Georges Kouanda a signalé que le gouvernement a intérêt cette fois-ci, à ne pas échouer dans le dialogue avec la présence de l’OIT dans le processus.

«Je pars confiant, je suis optimiste que nous allons arriver à des conclusions qui vont satisfaire l’ensemble du monde du travail», a-t- il poursuivi.

Notons que hier vendredi dans la matinée, le Directeur général adjoint de l’OIT a échangé avec le gouvernement et l’Unité d’action syndicale (UAS) sur la question du dialogue au Burkina Faso.
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