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Risques sécuritaires au Burkina: le Burkina échange avec la CEDEAO pour plus d’efficacité sur le terrain

Publié le vendredi 9 aout 2019  |  AIB
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© Autre presse par DR
Le Burkina échange avec la CEDEAO pour plus d`efficacité sur le terrain
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Le gouvernement burkinabè a échangé jeudi, avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, afin de faire face aux différents défis qui pèsent sur la paix et la stabilité du pays et de la sous-région.

«Au regard du défi sécuritaire actuel auquel est confronté notre pays, il était temps que nous examinons ensemble le travail accompli par notre structure (Comité d’orientation et de suivi) afin de lui donner les orientations nécessaires pour plus d’efficacité dans l’exécution des missions qui lui sont confiées», a affirmé le Premier ministre burkinabè, Christophe Marie Joseph Dabiré.

D’après lui, la création des Centres nationaux pour la coordination du mécanisme d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires dans l’espace communautaire est une initiative des chefs d’Etats, lors de la 45ème session ordinaire de la CEDEAO qui s’est tenue le 14 juillet dernier à Accra.

M. Dabiré s’exprimait jeudi à Ouagadougou, au cours d’une séance de travail avec une délégation de la CEDEAO conduite par la vice-présidente de ladite institution, Mme Finda Koroma, sur le système régional d’alerte et de réponse aux risques sécuritaires.

Il a précisé qu’aucun pays ne peut se développer sans sécurité et sans une paix durable et c’est ce qui explique la mise en place d’un dispositif de prévention avec pour objectif la fourniture des rapports sur les tendances et les incidents relatifs à la paix et à la sécurité humaine.

A écouter le patron de l’exécutif burkinabè, cette première session ordinaire du Conseil d’orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires constitue également un cadre de dialogue pour faire face aux différents défis sécuritaires de l’espace communautaire.

De son avis, les missions assignées au mécanisme sont, entre autres, la fourniture d’informations aux Etats sur les trafics de drogue, d’armes et de munitions, les menaces liées aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles et l’alerte sur les menaces potentielles.

Christophe Marie Joseph Dabiré a souligné que cette rencontre se focalisera sur la présentation du mécanisme, l’examen et l’approbation des rapports du Centre national de coordination du mécanisme d’alerte précoce, afin de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso.

Pour le Premier ministre, les deux parties (Burkina-CEDEAO) s’attèleront, au cours de cette rencontre, à l’adoption des recommandations du mécanisme par la désignation des points focaux et la nomination des délégués régionaux.

«Je souhaite que nos travaux permettent à notre pays de renforcer les capacités opérationnelles d’aide à la décision de cet outil innovant (mécanisme), devenu indispensable dans le contexte qui est le nôtre», a-t-il ajouté.

Selon le représentant résident de la CEDEAO au Burkina Faso, Mohamed Diakité, le système d’alerte précoce burkinabè fonctionne plutôt bien comparativement à ceux d’autres pays de la sous-région.

«La CEDEAO a toujours un système d’alerte au niveau régional. Ce système, entièrement géré par l’institution, envoyait des informations qui étaient souvent répercutées mais non suivies d’effets», a-t-il confié.

M. Diakité a, enfin, souligné qu’au regard des défaillances constatées dans le fonctionnement du système, la création des centres nationaux d’alerte dans les pays membres constituent une nécessité pour l’atteinte des objectifs fixés.

Agence d’information du Burkina

CS-NO/ak
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