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S.O.S. occupation anarchique de l’espace public et des devantures de maison à Ouagadougou, la mairie interpellée!

Publié le jeudi 8 aout 2019  |  NetAfrique.net
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Dans la capitale burkinabé, Ouagadougou, particulièrement au quartier Silmissi sis dans l’ex-Secteur 30, des éleveurs-vendeurs de bétail et de voitures pourries, armées de pistolets automatiques et de machettes tranchantes occupent anarchiquement la rue et la devanture de leurs voisins, non sans menacer de découper ces derniers en mini-morceaux s’ils exigeaient l’enlèvement de ces bêtes aux longues cornes tranchantes ! Les services municipaux interpellés !

A la vérité, la très grande tolérance des services municipaux envers les occupants anarchiques de l’espace public et des devantures de résidences privées laisse certains citadins croire qu’ils peuvent pratiquer l’élevage à la belle étoile. Or, ils ont tout faux ! Les maisons d’habitation ne sauraient être des enclos d’élevage de bétail et de volaille très polluants, à cause des odeurs nauséabondes et des multiples maladies qu’ils répandent à la ronde.

Mais il y a sans doute pire : non contents de pratiquer l’élevage clandestin dans des zones d’habitation, échappant aux patentes du service des impôts, aux contrôles officiels des services municipaux, certains ouagalais construisent des enclos pour bétail tant à l’intérieur qu’à l’entrée de leurs cours d’habitation (qui ne sont pas des zones commerciales).

Puis, deux à trois fois par jour, ils sortent du salubre pâturage construit à l’emporte-pièce chevaux, porcs, béliers, bœufs, vaches, chèvres, poules, pintades, « kôlô-kôlô », les jettent dans la voie publique et devant les façades de leurs voisins mitoyens pour qu’ils se repaissent, prennent de l’air, s’abreuvent et mangent ! Tranquillos !

La voirie doit faire observer les règles d’hygiène publique !

Tout, absolument tout, ici, est contraire aux règles d’hygiène publique, du bon voisinage, du vivre-ensemble, du savoir-vivre, du savoir faire et du savoir faire faire en matière de commerce de bétail et de volaille. Mais ces dealers saisonniers qui volent souvent du bétail et de la volaille, de jour comme de nuit et pactisent avec des receleurs de tout acabit issus d’horizons divers, n’en ont cure !

Le hic, c’est que les autres voisins immédiats – dont les devantures de maisons sont épargnées par l’occupation anarchique des animaux errants – se contentent généralement de recommander aux victimes d’agressions animales répétées et risquées de fermer les yeux sur ces agissements et comportements pour le moins moyenâgeux !

Pourtant, en cas de maladies transmises à l’homme par ces bêtes aux longues cornes tranchantes et à la gueule foudroyante de détritus, ils n’interviendront jamais financièrement pour aider les blessés à acheter un comprimé, encore moins à honorer des frais de visite médicale, d’examens de laboratoire, d’ordonnance, etc.

Tout ce dont ils se montreront capables (en cas de décès surtout), c’est de proclamer haut et fort « qu’en zone résidentielle, certains animaux domestiques sont de loin plus intelligents que leurs propres éleveurs et vendeurs ! » Mais ils ne feront jamais rien en amont pour éviter un quelconque sort à leurs semblables ! Or, le comme l’a dit Norbert Zongo, « le pire n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais le silence des gens biens. »

En bons égoïstes irréfléchis doublés de jaloux sans véritable raison, ils assisteront ainsi, chaque jour que Dieu fait, aux scènes peu reluisantes qu’offrent à leurs voisins les occupants anarchiques d’espaces publics et des devantures de maisons d’habitation !

Pourtant, il leur est tout à fait possible de conseiller à ces éleveurs inhumains, crasseux, répugnants, sans foi ni loi, de se référer aux différents marchés de bétail officiels en vue de bénéficier de hangars pouvant servir d’enclos professionnels ou de garder leurs bêtes dans leurs propres cours, dans des endroits non polluants et tenus au secret.

Quoique de ces cours échappent régulièrement des bruits assourdissants et des odeurs nauséabondes susceptibles d’étouffer leurs voisins mitoyens. A cela près qu’ici, le vivre-ensemble à l’africaine sera évoqué sans cesse, pour éviter d’inutiles sautes d’humeur antagoniques.

Le maire Armand Pierre Béouendé doit agir !

En tout cas, le Maire central de la ville de Ouagadougou, Armand Pierre Béouendé et l’ensemble du conseil municipal sont fortement interpellés afin de remettre de l’ordre dans un milieu où des individus avides d’argent, voire du gain facile, pas du tout soucieux de la santé des populations, se croient tout permis, allant jusqu’à s’arroger le droit de polluer gratuitement la vie de leurs voisins !

Il y va de l’intérêt de tous les habitants de la capitale ainsi que de tous les autres Burkinabè qui, du fait de la récession économique mondiale qui n’épargne aucun pays de la planète, peinent déjà à se soigner, à se nourrir correctement, à se vêtir et à se soigner convenablement !

Première destination recommandée : le quartier Silmissi sis dans l’ex-Secteur 30 de la ville de Ouagadougou où des éleveurs-vendeurs de bétail et de voitures pourries, armées de pistolets automatiques et de machettes tranchantes occupent anarchiquement la rue et la devanture de leurs voisins, non sans menacer de les découper en mini-morceaux s’ils exigeaient l’enlèvement de ces bêtes aux longues cornes tranchantes !

Une tribune de And La Yaalma
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