L’Unité d’action syndicale(UAS) organise du 5 au 7 août 2019, à Ouagadougou, un atelier sur : «le dialogue social au service du travail décent».
Après ses assises, du 22 au 24 juillet 2019 sur la formalisation du secteur informel, l’Unité d’action syndicale(UAS) a lancé, le lundi 5 août 2019, à Ouagadougou, des réflexions sur le :«Dialogue social au service du travail décent». Et selon les responsables de l’UAS, cet atelier va durer 72 heures et devrait servir de cadre de renforcement des capacités pour l’ensemble des leaders syndicaux du Burkina Faso. «La question du dialogue social est contiguë à la constitution et l’évolution de nos sociétés humaines», a déclaré le secrétaire général de la CGT-B, Bassolma Bazié. Pour lui, l’importance du dialogue social dans la stabilité et le développement des sociétés humaines a sans doute pesé dans la résolution de beaucoup de questions de l’époque, dans le respect strict de la parole donnée et donc de la mise en œuvre des engagements pris. Mais, il a pointé du doigt le non-respect de la parole donnée de l’autorité, ce qui remet souvent en cause les fruits des dialogues. «Pourquoi, malgré cette multitude de textes et de cadres, le front social reste en ébullition au Burkina Faso ? Et même quand certaines de ces institutions brandissent des milliers de dossiers traités comme un trophée de guerre, est-il honorable qu’un vendeur de cercueils jubile par ce que son marché est florissant ?», s’est interrogé Bassolma Bazié. A l’entendre, le dialogue social au service d’un travail décent a toujours été le seul moyen efficace d’échange, de consultation, de participation, de négociation entre les acteurs. «De ce fait, ce présent atelier dont le fondement juridique n’est plus à démontrer est d’un grand apport pour l’ensemble des structures syndicales», a-t-il indiqué. Pour cette formation l’UAS bénéficie du soutien financier et technique du BIT à travers le Bureau international du travail (BIT/Abidjan), a affirmé la représentante du BIT/Abidjan, Kattia Parades Moreno. Il a confirmé que ces trois jours de réflexions devraient permettre aux participants de s’outiller et d’identifier des conditions nécessaires pour un dialogue social réussi et respecté. «Ce sera également l’occasion pour nous d’examiner les différents aspects de ce thème et formuler des recommandations pouvant apporter une grande touche au succès d’un dialogue social accepté par tous», a signifié M. Moreno.