Politique
Niger : rencontre régionale pour une réponse cordonnée aux défis sécuritaires
Publié le vendredi 2 aout 2019 | Xinhua
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Plusieurs responsables des services de sécurité du Niger, du Mali, du Bénin et du Burkina Faso, ainsi que des experts de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies (UNOCT), de l'Autorité du Liptako-Gourma et du Secrétariat permanent du G5 Sahel, organisent un atelier dans la capitale nigérienne Niamey pour définir une meilleure coopération contre les menaces sécuritaires dans la région, a-t-on appris jeudi de sources officielles du Niger.
Cet atelier a pour objectifs de renforcer les capacités des acteurs présents dans les zones frontalières du Liptako-Gourma (Mali-Niger-Burkina Faso) et des parcs W-Arly-Pendjari (Niger-Burkina Faso-Bénin) ainsi que de répondre aux menaces communes de manière coordonnée, selon les initiateurs.
Il doit également servir d'opportunité aux autorités des pays concernés de partager des informations et des prévisions sur les défis sécuritaires auxquels ils sont actuellement confrontés, d'échanger les bonnes pratiques en matière de sécurité frontalière et de gestion des frontières, ainsi que d'examiner les perspectives sécuritaires et criminelles dans la zone et leurs impacts sur les filières de trafics, les mouvements de population ou encore la situation humanitaire, ont-ils précisé.
"Il s'agira de produire une cartographie des menaces qui permettra aux acteurs de définir les zones prioritaires où renforcer la coopération transfrontalière", a ajouté la responsable de l'OIM au Niger, Barbara Rijks.
Le nord du Mali, rappelle-t-on, abrite depuis plus de cinq ans plusieurs groupes terroristes proches d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), d'Ansar Dine et d'autres mouvements islamistes ainsi que des narcotrafiquants qui mènent des attaques meurtrières de part et d'autre de la frontière commune avec le Niger, longue de plus de 800 km.
A cela sont venus s'ajouter, selon l'OIM, de nouveaux foyers d'instabilité, notamment dans les zones des parcs W-Arly-Pendjari (Niger-Burkina Faso-Bénin) et du Liptako-Gourma (Burkina Faso-Mali-Niger) marqués par une recrudescence ces derniers mois des attaques terroristes et de groupes armés, principalement dans l'est du Burkina Faso et le long de la frontière Mali-Niger.
En outre, l'arrestation de terroristes présumés en avril dernier dans le nord du Togo et l'enlèvement de trois civils dans le parc de la Pendjari au Bénin en mai dernier "objectivent l'expansion de la criminalité transfrontalière organisée et des activités terroristes vers les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest", a estimé Mme Rijks, ajoutant que "ces phénomènes requièrent une réponse commune à travers la mise en place d'une stratégie concertée de gestion de ces espaces frontaliers".
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