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Burkina : Le sort des 250.000 déplacés internes doit être «une urgence nationale» (société civile)

Publié le jeudi 1 aout 2019  |  AIB
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Des organisations de la société civile ont invité jeudi, le gouvernement burkinabè à ériger en «urgence nationale», la gestion de près de 250.000 personnes, fuyant la montée de l’insécurité dans plusieurs provinces du pays.

Dans un appel présenté aux médias ce jeudi, les signataires estiment «qu’il est urgent d’en faire une priorité nationale en engageant toutes les formes nécessaires pour la prise en charge intégrale dans la dignité humaine de ces déplacés internes».

Selon eux, le nombre des déplacés continue de s’accroitre de jour en jour pourtant «L’Etat ne prend pas encore la mesure du drame humain et social ainsi que les risques sécuritaires qui pourrait surgir dans le long terme».

De l’avis de la coalition d’OSC «faisons un geste», ces déplacés internes fuyant les atrocités ou craignant d’être la cible des terroristes, vivent dans des conditions difficiles.

Ces personnes, déplore la coalition d’OSC, vivent dans des abris précaires, manquent de nourriture suffisante, manquent de vêtements et ont des accès difficiles aux hôpitaux.

Pour ce faire, elles (les OSC signataires) appellent le gouvernement à prendre des mesures urgentes.

Il s’agit entre autres, de l’évaluation des besoins pour mieux organiser la réponse humanitaire, de mieux coordonner les interventions humanitaires auprès des sites d’accueils conventionnés et ceux dits spontanés, de mieux organiser le suivi sanitaire, prendre des mesures pour la sécurisation des sites d’accueil des déplacés internes.

Elles recommandent également la mise en place une cellule de crise sur la réponse humanitaire ou si possible, l’ouvrir aux organisations de la société civile.

Les principaux signataires de l’appel sont : la Convention des organisations de la société civile pour l’observation des élections (CODEL), l’Association Semfilms Burkina (SFS), le centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ), ONG Réseau Afrique jeunesse (RAJ), West Africa Network for Peacebuilding (Wanep Burkina).

A eux s’ajoutent, le Réseau d’action pour la prévention et la protection des enfants en danger (Raped), l’Association des blogueurs du Burkina, la Balai citoyen et l’Union de l’audio visuelle libre du Faso (UNALFA).

En rappel, le Burkina Faso essuie depuis avril 2015 des attaques terroristes dans plusieurs de ses provinces.

Les attaques qui semblaient viser dans un premier temps les forces de sécurité et les infrastructures administratives, se focalisent depuis le début de l’année 2019 sur les populations civiles, notamment au Nord et au Centre-nord du pays.

Agence d’information du Burkina

rs/ata/ak
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