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Le terrorisme entrave les efforts de construction nationale, selon le président burkinabè

Publié le jeudi 1 aout 2019  |  Xinhua
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© aOuaga.com par AO
Le Président du Faso à regagné Ouagadougou après une mission au Sénégal et en Suisse
Jeudi 19 octobre 2017. Le Président du Faso Roch Kaboré est de retour au pays après une mission au Sénégal et en Suisse.
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Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a déclaré mercredi à Ouagadougou que le terrorisme est un phénomène qui entrave les efforts de construction nationale, saluant l'engagement de quatre autres pays du G5 Sahel dans la lutte contre ce fléau.

"Aujourd'hui, tous les pays sont confrontés au défi majeur et global qu'est la lutte contre le terrorisme, le Burkina Faso en particulier, et les pays du G5 Sahel en paient un lourd tribut", a déclaré M. Kaboré.

Le président burkinabè, qui s'exprimait en présence de son homologue ivoirien Alassane Ouattara, lors de la cérémonie de clôture du sommet du Traité d'amitié et de coopération (TAC) entre les deux pays, a rappelé que "cette situation a un impact négatif sur nos économies et la cohésion sociale, entravant ainsi nos efforts de construction nationale".

Le Burkina Faso, voisin de la Côte d'Ivoire, est devenu la cible d'attaques terroristes depuis 2015, faisant près de 500 morts et des milliers de déplacés.

En Côte d'Ivoire, le 13 mars 2016, une attaque terroriste revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a fait une vingtaine de morts dans la station balnéaire ivoirienne de Grand-Bassam.

Depuis quelques mois, les pays limitrophes du Burkina Faso à savoir le Bénin, le Togo et le Ghana sont dans le viseur des terroristes, selon les observateurs.

"C'est pourquoi, il me plait de saluer l'initiative d'Accra, qui engage le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Togo dans une coopération active avec le G5 Sahel dans la lutte contre le terrorisme", a souligné le président burkinabè.

"La paix n'a pas de prix et chacun de nous le sait très bien, sans paix, ni sécurité, aucun développement n'est envisageable", a ajouté M. Kaboré. F
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