Dans le cadre de son programme de développement et d’accompagnement vers la souveraineté alimentaire au Burkina Faso, Tinga Neere, l’association Ingalañ, a établi un nouveau partenariat avec Djigui Espoir.
« C’est une association qui agit pour créer du travail pour les femmes handicapées, explique Hervé Le Gal, responsable d’Ingalañ. L’objectif est de retrouver du travail et de la dignité. »
Depuis février, une filière de fabrication de semoules locales a été mise en place : « Il y a la milig, qui est à base de farine de mil et de soja, et la somari avec du soja, du maïs et du riz. »
Grâce au partenariat avec Sébastien Leray, importateur officiel avec son entreprise Ressources bio, 500 kg de semoule ont déjà été importés. À terme, « l’objectif est de créer une filière en France pour produire 20 tonnes », poursuit Hervé Le Gal.
Il s’agit donc d’une phase de test avec deux points de distribution à Questembert, à l’Halle Terre Native, et à Pluherlin, à l’épicerie de Violaine Frappesauce. Afin de découvrir le produit, cette dernière a fait le voyage au Burkina, « C’est assez technique comme fabrication, tout est fait à la main et il faut de la patience, mais c’est assez plaisant. » Afin de faire découvrir ce nouveau produit, Ingalañ propose, mercredi soir, une dégustation sous les halles de Questembert lors du marché des producteurs avec un repas « de plats en sauce d’inspiration africaine. »... suite de l'article sur Autre presse