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8ème TAC : Des dossiers communs à la loupe des ministres burkinabè et ivoiriens

Publié le mercredi 31 juillet 2019  |  aOuaga.com
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© aOuaga.com par A.O
8ème TAC :Des dossiers communs à la loupe des ministres burkinabè et ivoiriens
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Les activités du 8ème TAC se poursuivent à Ouagadougou. Ce mardi 30 juillet 2019, s’est tenu le conseil conjoint de gouvernements. Les ministres ivoiriens et burkinabè ont, à travers cette rencontre, examiné et adopté des recommandations des travaux des experts en vue de les soumettre aux présidents Alassane Ouattara et Roch Marc Christian Kaboré qui président demain mercredi la conférence au sommet des Chefs d’Etat.

Dans la salle de Conférences de Ouaga 2000 ce mardi 30 juillet, les conditions sont réunies ou presque pour permettre aux ministres burkinabè et ivoiriens de travailler en toute quiétude. En tout cas, le nécessaire a été fait pour que les membres des deux exécutifs puissent examiner et adopter des projets et programmes identifiés par les experts, à la tâche depuis le 27 juillet dernier. L’hôte du jour, le premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, a salué la tenue de ce conseil conjoint de gouvernements. Les travaux du 8e TAC, selon lui, offre aux deux parties, l’opportunité de parler à cœur ouvert, entre amis et entre frères, « pour construire ensemble quelque chose de durable qui servira d’exemple à d’autres relations d’amitié sur le continent ». Pour le chef du gouvernement du Burkina, des défis communs attendent d’être relevés. Les principaux challenges, dira Christophe Joseph Marie Dabiré, ont pour noms, la paix et de la sécurité. A cela s’ajoutent, la stabilité et la cohésion sociale ainsi que le développement économique et social durable.
A sa suite, son homologue, Amadou Gon Coulibaly de la Côte d’Ivoire, arrivé dans la capitale lundi après-midi, accompagné d’une forte délégation. Il abondera dans le même sens que son prédécesseur : le 8e TAC permet d’examiner l’évolution des chantiers prioritaires et les actions à mener dans le sens du renforcement des liens entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Des potentialités de développement entre les deux pays existent et au premier ministre ivoirien citer entre autres l’agriculture, les mines, le tourisme et le transport et des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Le chef du gouvernement ivoirien a déploré les récurrentes attaques terroristes que le pays des Hommes intègres subi, impuissamment. Toutefois, il a loué le courage du peuple burkinabè et la sagesse de ses dirigeants, lesquels ont permis au pays de rester debout nonobstant les multiples attaques. Et Amadou Gon Coulibaly de se réjouir de l’inscription de la lutte contre le terrorisme à l’ordre du jour de ce TAC 8 et de la mise en œuvre du mémorandum d’entente sur la coopération des services de sécurité burkinabé et ivoirien (signé le 18 juillet 2017) ; lequel produit d’ores et déjà des résultats satisfaisants.
Quant aux échanges économiques entre les deux pays, ils se portent bien. Les chiffres parlent d’eux même : de 256 milliards en 2013 à 348 milliards en 2018, soit une bonification d’environ 36%, a relevé Amadou Gon Coulibaly. L’un des précurseurs de cette croissance, à l’en croire, le forum économique organisé par les deux chambres de commerce et d’industrie (innovation du TAC 7 à Yamoussoukro) qui permet aux secteurs privés de jouer pleinement leur rôle d’acteurs de cette coopération. A cet effet, il a exhorté les gouvernements à travailler pour améliorer l’environnement des affaires et assurer la fluidité des échanges commerciaux.
Halima K
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