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Procès putsch de 2015 : « Le général Diendéré a pris les devants pour éviter un carnage

Publié le mardi 30 juillet 2019  |  NetAfrique.net
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© aOuaga.com par Halima K
Procès putsch manqué «Je n’ai ni commandité, ni planifié, ni organisé, ni exécuté ce coup de force» (Général Gilbert Diendéré)
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Me Paul Kéré, avocat du général Gilbert Diendéré a indiqué lundi lors de la reprise du procès que son client a été embarqué dans le coup d’Etat de septembre 2015. D’après lui, le général Diendéré a accepté prendre les rênes afin d’éviter que « les enfants » ne fassent un « carnage ».

Il aussi révélé que le Salifou Diallo a mainte fois demander au général de faire un coup d’Etat à l’ex président Blaise Compaoré, mais celui-ci avait refusé car étant un soldat loyaliste.

A sa suite c’est son collègue, Me Mathieu Somé qui a pris la parole. Il a d’entrée de jeu dénoncé 3 types d’incidents qu’il a relevés. Incident entre juges d’instruction et le parquet militaire, incident entre juge d’instruction eux-mêmes et incident entre juge d’instruction et accusés. Il en veut pour preuve la remise de l’ordinateur du général Dienderé a l’expert Younoussa Sanfo qui selon lui n’a pas respecté la loi.

Toujours selon lui Me Somé, l’expert Younoussa Sanfo est connu comme expert pour ajouter un document anti daté dans un ordinateur. Il aurait même pris part à une formation au RSP sur le sujet. Ce qui justifie la contestation par la défense de certaines pièces contenues dans l’ordinateur du général. Me Somé a fait savoir au tribunal qu’il existait de fausses pièces que détient le tribunal en témoigne le faux PV dans l’affaire Badoum. Les PV que détient le tribunal et le parquet est différent de celui de la défense. Me Somé dit espérer que le tribunal ne tient pas compte des écoutes téléphoniques car leur origine n’étant pas connue.

Apres une brève suspension Me Somé a poursuivi sa plaidoirie par s’attaque au thème attentat à la sureté de l’état. Selon lui, on ne peut pas parler d’attentat à la sureté de l’état du moment où le 16 septembre il n’existait pas de régime légal. La charte de la transition et l’accord complémentaire ayant permis de designer le président de la transition et la composition du gouvernement étant anticonstitutionnel.

Radio Oméga
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