Chose promise, chose due. En visite mercredi dernier au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, , avait promis que le parlement organisera dans un bref avenir une collecte de sang. Le lundi 29 juillet 2019 à Ouagadougou, la promesse s’est concrétisée avec le lancement d’une campagne de collecte qui se déroulera jusqu’au 3 août prochain et qui devra permettre de collecter 1000 poches de sang.
La seule ville de Ouagadougou, foi de la directrice générale du CNTS, Alice Koumaré, a un besoin journalier de 150 poches. Cependant alors la disponibilité actuellement n’est que de 40 à 50 poches, faute de collectes mobiles à cause de la grève dans le secteur de la santé. Pourtant, en cette période de recrudescence de paludisme la demande est beaucoup plus forte pour les enfants et les femmes enceintes. Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé a lors d’une visite mercredi dernier au centre hospitalier Yalgado Ouédraogo touché du doigt les réalités au CNTS. Très ému l’occupant du perchoir avait promis que les parlementaires ainsi que le personnel parlementaire donneront leur sang. Eh bien, c’est chose faite désormais. La cérémonie de lancement de cette campagne parlementaire a eu lieu lundi 29 juillet sous la présidence du 3ème vice-président de l’Assemblée, Issaka Kongo. Un acte qui ne pouvait que réjouir les premiers responsables du CNTS : " Notre président de l’Assemblée nationale est un homme de : je cite, je dis et je fais. Ainsi nous voici ce matin au siège du CNTS à Paspanga pour le lancement de la campagne sur l’ensemble du territoire avec pour objectif de collecter 1000 poches de sang", s’est réjoui la Directrice générale du CNTS, Alice Koumaré qui a souhaité voir institutionnaliser cette campagne entre l’institution et sa structure. Bien heureux également, le Secrétaire général du ministère de la Santé, Wilfrid Ouédraogo qui, a, au nom son ministre, exprimé sa gratitude à l’Assemblée nationale dont l’exemple est à suivre « si nous ne voulons pas voir des malades mourir faute de sang ».