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Burkina Faso : fin de l’enquête administrative sur le décès de onze détenus (source officielle)

Publié le samedi 27 juillet 2019  |  Xinhua
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© Autre presse par Yaya Boudani
Camp CRS : mouvement d`humeur de policiers
Des policiers manifestent leur humeur le 18 avril 2017 devant le camp de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS) contre la mauvaise gestion du service payé à savoir la rémunération des prestations de sécurité assurées par des agents de la police nationale dans des services, des institutions et des sociétés privés
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L'enquête administrative ouverte après la mort récente de 11 personnes placées en garde à vue à Ouagadougou a pris fin, a annoncé jeudi soir le ministre burkinabè de la Sécurité, Ousseni Compaoré.

"Le ministre de la Sécurité a présenté au Conseil les conclusions de l'enquête administrative suite au décès, dans la nuit du 14 au 15 juillet 2019 à Ouagadougou, de onze personnes en garde à vue à l'unité antidrogue de la Police nationale", lit-on vendredi dans le rapport du Conseil des ministres.

Selon la même source, le ministre a informé le Conseil de la prise de mesures pour éviter la survenue d'un tel drame, du maintien des mesures conservatoires et de leur élargissement à d'autres agents de police ainsi que de l'annulation d'affectation de certains agents au regard des justificatifs produits.

La mort de ces détenus a relancé les débats autour des conditions de détention dans les prisons burkinabè caractérisées par une surpopulation.

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré avait condamné ce drame, soulignant que "ce sont des choses qui ne peuvent pas rester dans l'impunité", alors que l'opposition politique estime que cela "traduit l'échec de la politique judiciaire et carcérale au Burkina Faso".

Les parents des victimes quant à eux, ont saisi les organisations des droits de l'Homme pour se faire entendre.

Le Burkina Faso, de par sa situation géographique, est une zone de transit des drogues dures (la cocaïne notamment), et de consommation des drogues dites douces (chanvre indien, amphétamines), selon les spécialistes.

Le pays fait face à une surpopulation carcérale, selon les défenseurs des droits de l'Homme.
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