Depuis la chute de son beau-fils, Alizéta Ouédraogo, connu sous le sobriquet de « Belle-mère Nationale », ancienne présidente de la chambre de commerce, voit son monopole sur les cuirs et peaux, un secteur important de l’économie burkinabè, menacé, nous rapporte nos confrères de « La Lettre du Continent ». En exil entre la France, la Côte-Ivoire et le Benin, depuis la chute du président Blaise Compaoré, elle perd progressivement sa part de marché dans le pays des hommes intègres. D’après le journal, la co-entreprise Mona Industry, dirigée par la Burkinabè Rose Sanou et l’Indien Rajesh Punjabi, a lancé fin juin une nouvelle usine à Sourgoubila.
Cette usine, d’une capacité de traitement de 5 000 peaux/jour, Mona Industry doit investir près 15,6 milliards de F CFA (22,6 millions €) sur cinq ans.
Jusque-là leader de la filière, avec un chiffre d’affaires annuel de 6 milliards de FCFA (9 millions €), Tan Aliz voit ses parts de marché réduites d’année en année notamment en raison de sa trop grande proximité avec l’ancien président, Blaise Compaoré. Dirigé par son fils Mahamadou Ouédraogo, Tan Aliz devrait largement pâtir de l’arrivée du groupe indo-burkinabè dans le pays.