Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo a présidé, vendredi à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de la 4ème séance du Forum multi-acteurs (FMA), consacrée à la recherche de solutions pour améliorer la gouvernance de la société civile, a-t-on constaté.
Ce forum, organisé par l’Alliance pour reformer la gouvernance en Afrique, section du Burkina (ARGA/Burkina), a pour thème «Gouvernance de la société civile : enjeux et défis pour plus de légitimité et d’efficacité dans la veille et le contrôle citoyen de l’action publique».
Deux jours durant, des leaders de la société civile, des experts en gouvernance, projets et programmes, des institutions et centres de recherche, des autorités coutumières et religieuses mais aussi des représentants des ministères et institutions et des partis politiques et des partenaires techniques et financiers vont s’adonner à des analyses critiques et prospectives en vue d’améliorer la gouvernance des Organisations de la sociétés civiles (OSC).
La soixantaine de participants vont, du 26 et 27 juillet 2019, entre autres, réfléchir et formuler des recommandations pertinentes et porteuses, pour toutes les catégories d’acteurs, élaborer une analyse circonstanciée de la situation des OSC au Burkina tout en incluant les enjeux et les défis actuels.
Pour le Ministre Siméon Sawadogo, cette rencontre constitue une aubaine pour les OSC de «s’assurer que leur gouvernance interne passe par entre autres, le respect de leurs propres textes, la redevabilité envers leurs membres, la responsabilité par rapport à la préservation de la paix sociale, la rigueur et la fermeté dans l’interpellation sans toutefois verser dans la dénégation et la fronde systématique».
Le ministre a appelé la société civile à la mobilisation sociale contre l’insécurité et particulièrement contre le terrorisme.
Il a, par ailleurs, invité les participants à des réflexions, des débats francs et constructifs pouvant être partagés avec l’ensemble des acteurs de la société civile.
Le Burkina Faso compte de nos jours entre douze mille et quinze mille Organisations de la société civile (OSC), selon le ministère en charge des libertés publiques, dont certains ont joué un rôle déterminant lors du soulèvement populaire de 1966 et de l’insurrection populaire de 2014.