Petit pays qui pratique une agriculture de subsistance, le Togo importe presque tout. Il est pourtant l’un des pays africains à adhérer vite à la zone de libre-échange économique continentale en Afrique (ZLECAf). Le Togo mise sur cette zone pour rééquilibrer sa balance commerciale et amorcer une nouvelle ère de développement.
Le Togo n’a pas encore une autosuffisance alimentaire et importe une forte quantité de produits agroalimentaires. Outre les oignons, les tomates qui arrivent par camions du Niger et du Burkina Faso, le Togo importe aussi des jus de fruits et plusieurs autres produits de l’Afrique du Sud et du Maroc.
En retour, le Togo amène sur le marché le maïs, les anacardes et le ciment. Des exportations qui n’équilibrent pas la balance commerciale. Toutefois, les autorités togolaises espèrent tirer profit de la nouvelle Zlec africaine grâce aux 70% des actifs du secteur agricole.
Des réformes sont mises en œuvre ; elles peuvent permettre l’accès à des intrants intermédiaires tels que les machines agricoles et les engrais. À cela s’ajoute la mise en place aussi depuis 2018 du Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) : c’est un garant des agriculteurs auprès des institutions financières ; la mesure permet aux paysans de financer leurs productions et vivre mieux.
Une fois ce défi relevé, il faudra inciter les agriculteurs à produire plus dans la qualité afin d’être compétitifs sur le marché africain.