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7e congrès de l’Ordre des pharmaciens : L’avenir de la profession en débat

Publié le mercredi 24 juillet 2019  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par AO
Le Président du Faso à regagné Ouagadougou après une mission au Sénégal et en Suisse
Jeudi 19 octobre 2017. Le Président du Faso Roch Kaboré est de retour au pays après une mission au Sénégal et en Suisse.
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Les pharmaciens du Burkina Faso entendent impulser une nouvelle dynamique à leur profession. Ainsi, réunis en congrès, le mardi 23 juillet 2019 à Ouagadougou, ils ont mené des réflexions sur : «L’avenir de la profession de pharmacien au Burkina Faso : défis et perspectives». Plusieurs thématiques dont les textes régissant le secteur de la pharmacie, la concurrence «déloyale» seront abordées lors de ce 7e congrès.

«L’organisation de la pharmacie hospitalière définit bien le principe que les médicaments hospitaliers sont destinés aux malades hospitalisés. Malgré cela, on observe dans certaines structures qu’il y a des officines créées en leur sein, faisant une concurrence déloyale aux officines pharmaceutiques», a déploré le président de l’Ordre des pharmaciens du Burkina, Dr Alfred Sandwidi. Sur ce point, il a interpelé les autorités à veiller au respect des réglementations régissant le secteur de la pharmacie, car, dit-il, il y va de la sécurité du patient et des actes de pharmacie.

Quant au Président du Faso, Roch Kaboré, qui a présidé l’ouverture des travaux du congrès, il a apprécié la pertinence du thème. Pour lui, penser aux générations futures dénote d’une volonté de se construire et d’aborder l’avenir avec sérénité. A entendre le chef de l’Etat, les réflexions permettront de déterminer les actions à poser aujourd’hui pour créer et préserver les emplois de demain. «Aujourd’hui, nous avons environ 900 pharmaciens qui travaillent dans le privé comme dans le public, et d’ici à six ans, il y aura 1 500 étudiants qui vont sortir comme nouveaux pharmaciens.

Cela représente un défi majeur à relever, et il s’avère nécessaire de commencer à réfléchir pour trouver des solutions. Car, il sera difficile d’absorber tout ce monde dans le privé et le public», a soutenu Roch Kaboré. Pour les préoccupations relatives aux relations des pharmacies avec l’Etat et de leurs attentes vis-à-vis de celui-ci, le président Kaboré a indiqué qu’il y a des questions pratiques qui peuvent être résolues au niveau du ministère de tutelle.

Et d’autres qui relèvent de l’application des textes, notamment celles entre les pharmacies et les dépôts pharmaceutiques, qui se trouvent dans les différentes provinces qui font de la concurrence, alors qu’ils ne sont pas qualifiés, a-t-il poursuivi. Sur ce, le Président du Faso a estimé qu’il faut traiter ensemble cette question récurrente de manière à permettre à ceux qui ont la qualification pour faire le travail de le faire pour le bien-être des populations.

Aussi, il a relevé que le secteur important sur lequel les deux parties doivent mener des réflexions est celui de la fabrication locale des médicaments. «Il nous faut maintenant développer l’industrie du médicament au Burkina Faso. Cela nous permettra d’éviter d’importer les produits, partant, participer à la croissance de l’économie nationale», a laissé entendre le président.

Par ailleurs, M. Kaboré a salué et encouragé l’engagement des pharmaciens à faire en sorte que chacun d’entre eux soit dans l’éthique de sa profession. En outre, il a rassuré l’Ordre des pharmaciens de son engagement, sa disponibilité et celle du gouvernement à soutenir toutes les initiatives et les recommandations «pertinentes» qui seront issues de leurs travaux.
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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