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Le Pays N° 5432 du 2/9/2013

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IBK Chez Blaise Compaoré : « Le devoir élémentaire de reconnaissance » oblige
Publié le lundi 2 septembre 2013   |  Le Pays


Mali-Burkina
© aOuaga.com par A.O
Mali-Burkina : le nouveau président malien Ibrahim Boubacar Keita reçu en audience par le président du Faso
Samedi 31 août 2013. Ouagadougou. Le nouveau président malien Ibrahim Boubcar Keita a été reçu en audience par le président du Faso, Blaise Compaoré, dans le cadre de sa visite au Burkina Faso


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C’est dans l’après-midi du 31 août 2013 que le président élu du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK), a rendu visite à son homologue burkinabè, Blaise Compaoré. Cette visite qui s’inscrit dans le cadre d’un « devoir élémentaire de reconnaissance » au président du Faso, intervient au lendemain de la remise par les membres du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) du rapport d’étape circonstancié sur le processus d’opérationnalisation du Sénat au pays des Hommes intègres.

C’est en principe le 4 septembre prochain à minuit que le président élu du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), « entrera en charge ». A quelques heures donc de cet acte hautement symbolique, IBK a effectué une visite le 31 août 2013 dans la capitale burkinabè pour remercier le médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Blaise Compaoré, pour avoir « accepté la lourde responsabilité d’assurer la médiation dans la crise multiforme qu’ a connue le Mali ».

Tout en reconnaissant les mérites du président Blaise Compaoré qui « a su intéresser au-delà des frontières de la CEDEAO le monde entier à cette question malienne », le nouveau président malien s’est réjoui du fait que « pour la première fois peut-être au monde, la communauté internationale se soit retrouvée unie et unanime au Conseil de sécurité autour d’un pays en crise ». Car il y avait une extrême urgence à stopper cette dérive qui aurait atteint le monde entier et l’on pouvait désormais craindre d’avoir au Sahel, dans le Sahara, une sorte de no man’s land, un point d’expansion de terroristes. Quand bien même les chantiers sont nombreux, le nouveau locataire du Palais de Koulouba entend faire de « la réconciliation des Maliens » sa priorité et ce, « sur des bases franches et saines ». Quelle sera la place du Général Sanogo ? « Pas dans mon gouvernement », a-t-il lâché.

Cette visite de IBK est intervenue au lendemain de la remise par les membres du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) du rapport d’étape circonstancié sur le processus d’opérationnalisation du Sénat au pays des Hommes intègres, au président du Faso. Une remise qui n’est pas passée sous silence dans la mesure où le chef de l’Etat a été interpellé. Et Blaise Compaoré de repondre : « (…) Aider à la stabilité, à la sécurité de la région, c’est commencer aussi par asseoir les institutions qui permettent une stabilité du Burkina. J’ai reçu avec beaucoup de satisfaction les conclusions de ce forum dans la mesure où l’essentiel est d’abord que des hommes et des femmes de divers partis de la majorité, de l’opposition, de la société civile se soient retrouvés et aient trouvé un consensus autour d’une question fondamentale pour notre avenir : la question du Sénat. Je me suis réjoui de voir que le principe a été adopté consensuellement, à savoir que dans un contexte historique qui est le nôtre, de démocratie libérale, il est certain que lorsque vous avez deux chambres qui gèrent la question de la loi, on a plus d’assurance d’aller vers le consensus populaire.(…) J’ai vraiment eu plaisir à échanger encore avec ces hommes et ces femmes qui ont aussi le souci de la stabilité du Burkina mais aussi le souci de notre engagement commun pour que la région ouest-africaine soit une communauté plus ouverte, plus dynamique parce que l’on partage plus ensemble ».

Colette DRABO

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