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Droits humains en Afrique francophone: un centre appelle au respect des conventions de Genève

Publié le mardi 23 juillet 2019  |  AIB
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Le Centre de droit international pénal et de droit humanitaire (CADIPH) a appelé samedi, les dirigeants de l’Afrique francophone à respecter les conventions de Genève, afin de valoriser la dignité humaine dans un contexte marqué par les conflits armés.

«On peut faire mieux, on peut aller de l’avant, on peut essayer de vulgariser et de promouvoir ces droits pour que le droit international humanitaire soit ancré dans les mœurs», a déclaré le directeur exécutif du CADIPH, Emile Ouédraogo.

Pour lui, les questions des déplacés et les questions de l’application du droits international humanitaire par l’Union Africaine seront au menu des échanges.

M. Ouédraogo s’exprimait samedi à Ouagadougou à l’occasion de la commémoration par anticipation des 70 ans des conventions de Genève prévu le 12 août prochain.

D’après lui, l’Afrique francophone et le monde entier sont en proie à des conflits armés, ce qui explique la tenue de cette commémoration pour le respect et la promotion des droits humains.

Le directeur exécutif du CADIPH, a rappelé que le 12 août 1949 le monde sortait d’une guerre aux conséquences humanitaires «désastreuses» et c’est ce qui justifie l’adoption des quatre conventions de Genève, par la communauté internationale en collaboration avec le Comité international de la Croix Rouge, afin de promouvoir les droits humains dans le monde entier.

«Les conventions de Genève ont d’abord été adoptées pour s’appliquer en matière de conflit armé international, mais après les indépendances vous avez vu les pays africains sont tombés dans les questions de conflit armé non international», a-t-il soutenu.

Emile Ouédraogo, a expliqué que malgré les violations massives du droit international humanitaire par les pays africains, ceux-ci essayent de se conformer aux droits humains.

Le directeur exécutif du CADIPH, a estimé qu’il faut renforcer les capacités des acteurs des droits humains par des formations dans les pays africains pour une application effective des textes de Genève.

A l’entendre, cette journée commémorative est ponctuée par des conférences placées sous le thème ‘‘l’application des conventions de Genève en Afrique francophone, quel bilan pour plus de protection de toutes les victimes des conflits armés’’ sur l’avenir du droit international au Burkina.

La ministre des droits humains et de la promotion civique, Mamirata Ouattara, a expliqué que les conflits armés sont une constante dans l’histoire de l’humanité.

«Conscient de cette triste réalité, les hommes ont toujours cherché à donner un autre visage humain à la guerre à travers le respect de certaines règles de combat», a-t-elle confié.

A en croire Mme Ouattara, cette commémoration est l’occasion de rendre hommage aux membres des forces armées des pays en conflit malgré les crises qu’ils traversent, continuent de respecter les règles du droit humanitaire.

«En dépit des efforts consentis par les différents acteurs pour promouvoir le respect de ces règles et principes, force est de constater que soixante-dix (70) ans après l’adoption des conventions de Genève, le droit international humanitaire est toujours en quête de son effectivité», a-t-elle relevé.

Mamirata Ouattara a conclu que cette journée commémorative des conventions de Genève constitue une vitrine d’examen des défis actuels du droit international humanitaire par des perspectives pour son application effective et efficace en Afrique et dans le monde.

Agence d’information du Burkina

MW/no/ak
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