Le mercredi 17 juillet 2019, la princesse Sarah Zeid de Jordanie, conseillère spéciale du Programme alimentaire mondiale (PAM) pour la santé de la mère et de l’enfant et la nutrition, a été reçue en audience par le Premier ministre Christophe Dabiré.
Il était question de la « réduction de la malnutrition et des problèmes de croissance des enfants » au Burkina Faso.
La princesse Sarah Zeid défend la cause relative à la santé de la mère et du nouveau né ainsi que de la nutrition. A ce titre , elle travaille avec le PAM aux fins de sensibiliser l’opinion publique sur les besoins spécifiques, les vulnérabilités et la contribution des femmes, des filles, des enfants et des nouveau-nés dans le contexte des crises humanitaires et fragiles.
En collaboration avec la division de la nutrition du Pam, elle s’emploie à souligner l’importance d’une bonne alimentation pendant les 1000 premiers jours d’un enfant c’est à dire de la conception jusqu’à l’âge de deux ans.
Au Burkina Faso, sur les questions de réduction de la malnutrition et des problèmes de croissance des enfants, il y a eu une « réduction de 35 % en 2010 à 25 % en 2018 ». A cet effet, lors de cette audience, la princesse Sarah Zeit a affirmé avoir « félicité le Premier ministre pour le travail immense et extraordinaire qui a été fait par le Burkina Faso ».
Selon elle, cette information sur la croissance des enfants est « très importante » parce que ces 10% de plus d’enfants ont une meilleure situation de santé.
« Dans cette situation ce qui est très important, ce sont les premiers 1000 jours de l’enfant qui partent de la conception à sa deuxième année d’existence et c’est à ce moment que beaucoup de choses se forment intellectuellement. Donc quand il y a des difficultés dans cette période, cela a des effets dans le long terme. Voilà pourquoi ce progrès est important » a fait comprendre la princesse.
Ce genre de progrès est souvent d’après les dires de Sarah Zeid le résultat d’un « leadership politique soutenu intégré » qui travaille et qui vise à voir une certaine amélioration de la qualité des vies d’un peuple. « C’est un honneur d’avoir ce genre de leadership.
Nous allons avec le système des Nations-Unies travailler ensemble pour avoir encore des résultats pareils » a clos la princesse de Jordanie.
En fin de séjour, elle a quitté le Burkina hier jeudi 18 juillet dans l’après midi.