Fonds d’appui à la presse privée : le premier appel à projets lancé

Publié le mardi 16 juillet 2019 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Séances de travail de la délégation du Fonds d`Appui à la Presse Privée (FAPP) du Burkina Faso avec le GEPCI, l`URPCI et l`UNJCI
La délégation du Fonds d`Appui à la Presse Privée (FAPP) du Burkina Faso a eu des séances de travail avec le GEPCI, l`URPCI et l`UNJCI le 22 mars 2017 à leur siège respectif, dans le cadre de leur mission d’immersion au Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP).

Comme nombre de ses compatriotes, Kantigui a lu dans la presse, le communiqué de lancement du premier appel à projets du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP) pour le financement de projets structurants. Il a pu prendre connaissance des conditions que les entreprises de presse doivent remplir afin de prétendre aux financements. Selon le communiqué, celles-ci doivent être reconnues, disposer de documents de création et de fonctionnement, être inscrites au registre du commerce et du crédit mobilier, être à jour vis-à-vis de la règlementation du secteur des médias privés et de la règlementation fiscale et sociale. Par ailleurs, il en ressort que les candidats doivent présenter des projets rentables. Pour ceux qui ne le savaient pas, Kantigui les informe que les dossiers de candidature seront reçus du 22 juillet au 22 août 2019, de 8 heures à 15 heures au secrétariat de la Direction générale du FAPP, à Ouagadougou. Tout en saluant l’initiative, Kantigui souhaite bonne chance aux postulants.

Les ambitions des jeunes de Dassa

Quelle ne fut pas la joie de Kantigui d’apprendre que les jeunes de Dassa, une localité située dans la province du Sanguié, entendent désormais dynamiser et animer la vie socioéconomique et culturelle de ce village ! Pour ce faire, ils ont lancé un mouvement dénommé «Familles au village», avec pour objectif de promouvoir le développement social, économique et culturel de Dassa, à travers une série d’activités et le rassemblement des différentes familles au village. Au titre des activités, il est prévu un reboisement, un match de football, des animations musicales et des conférences autour de plusieurs thèmes, notamment «L’historique du peuplement de Dassa» et «La problématique de l’implication et de la participation des jeunes dans le développement socioéconomique de Dassa : rôles et défis». Kantigui a appris, que la première édition de cette activité est prévue se tenir le samedi 27 juillet 2019 à Dassa, sous le parrainage de Théodore Bado, instituteur à la retraite. Au regard de l’importance de ce genre d’initiatives pour le développement local, Kantigui salue la volonté de la jeunesse de Dassa de prendre en main la destinée de leur village.

Le FONY 2019 s’internationalise

Kantigui a appris que la 5e édition du festival Ouaga-New York (FONY) du promoteur culturel burkinabè Gérard Kiswensida Koala, se déroulera le dimanche 22 septembre 2019 à New York. Selon les sources de Kantigui, les organisateurs de cette édition ont décidé de mettre les petits plats dans les grands avec des innovations majeures. Entre autres, le spectacle, gratuit, se déroulera en plein air, avec des artistes de renommée africaine et internationale. Placé sous le thème : «Culture sans frontière», l’évènement connaîtra la participation de plusieurs artistes dont le musicien burkinabè Arun, Napoléon du Cameroun, Django Diabaté du Mali, Katala Nkumu de la RD Congo et d’une troupe de danse gourounsi de New York. Un défilé de mode avec des stylistes burkinabè et ivoiriens est également inscrit au programme de ce rendez-vous culturel, qui aura lieu au state Building Adam Clayton Powell Jr Boulevard sur la 125e rue en plein cœur de Harlem à New York. Selon les échos parvenus à Kantigui, les organisateurs sont en discussion avec de nombreux autres poids lourds de la musique et de la mode africaine pour faire de la 5e édition, une fête inoubliable.

Suspension de l’arrêté d’équivalence entre la maîtrise et la licence LMD

A la suite d’une demande en référé-suspension introduite par Wagnomé Dabiré, le 18 février 2019, Kantigui a appris que le Conseil d’Etat a ordonné, le lundi 15 juillet 2019, la suspension de l’exécution de l’arrêté n°2018-529/PRES/PM/MESRSI du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, portant équivalence des compétences acquises dans les études de Maîtrise en Droit du système classique et les études en Licence-Master-Doctorat (LMD). De ce qui est revenue Kantigui, la requête au fond sera examinée ultérieurement. Cette décision intervient au moment où le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, à la faveur de la session 2019 des concours directs, autorise les étudiants titulaires de la licence LMD à prendre part aux concours, au même titre que ceux de la maîtrise en Droit. Cette mesure avait suscité beaucoup d’espoir pour de nombreux étudiants et Kantigui est curieux de savoir la suite qui sera réservée à l’affaire.

Unité antidrogue : le commissaire Richard Bélem limogé

Les premiers résultats de l’enquête diligentée par la justice pour élucider le décès de 11 personnes dans les locaux de l’Unité antidrogue à Ouagadougou ne sont pas encore connus. Mais Kantigui a appris que les autorités ont d’ores et déjà pris plusieurs mesures conservatoires. Une source proche du dossier a confié que ce drame serait la conséquence d’une «négligence et dune irresponsabilité». En attendant les éléments de l’enquête ouverte dans la foulée par la procureure du Faso, Maïza Sérémé, pour déterminer les causes de ces décès, et d’après les informations, le commissaire de l’unité antidrogue, Richard Bélem, a été relevé de ses fonctions à «titre conservatoire», sur décision de la Direction générale de la Police nationale. Kantigui note que les victimes étaient en garde à vue avec une trentaine d’autres détenus dans les locaux de l’Unité antidrogue de la Police. Kantigui espère en savoir davantage aujourd’hui à l’issue de l’hebdomadaire Conseil des ministres.

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