Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a ouvert lundi à Ouagadougou un dialogue politique réunissant majorité et opposition.
Ce dialogue durera jusqu’au 22 juillet avec pour ordre du jour les sujets d’intérêt national, notamment l’organisation des élections de 2020, la situation nationale et la cohésion sociale.
"J’ai appelé à ce dialogue politique dans la pure tradition de la disponibilité de notre peuple à la concertation et pour offrir aux participants que sont les partis politiques de la majorité et de l’opposition, l’occasion d’apporter leur contribution à la gestion durable des questions majeures qui se dressent devant nous, avec la volonté d’améliorer notre capacité d’anticipation", a indiqué le président Kaboré.
"Ma conviction est établie qu’il est toujours possible d’améliorer continuellement la gouvernance afin de réhabiliter l’homme burkinabè, pour en faire un artisan de premier plan de sa propre promotion et du développement du Burkina Faso, dans la paix, la démocratie et le progrès", a-t-il poursuivi.
Pour lui, "la question du pouvoir, question essentielle s’il en existe, devient secondaire dans le contexte actuel" où ce sont les questions relatives à l’existence même de l’Etat, à sa cohésion et à son unité qui sont posées.
Le président s’est engagé à transmettre à terme toutes les propositions consensuelles, au gouvernement et au Parlement, dans le respect des attributions respectives de toutes les institutions républicaines.
Les travaux de cette rencontre politique sont co-présidés par le président de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), Simon Compaoré, et le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré avec pour rapporteur général, le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo.