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Lutte antiterroriste: le 31e RIC à l’école américaine

Publié le lundi 15 juillet 2019  |  Sidwaya
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© Sidwaya par DR
Lutte antiterroriste: le 31e RIC à l’école américaine
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L’Etat-major général des armées (EMGA) a organisé la cérémonie de fin de formation de 60 militaires du 31e Régiment d’infanterie commando (RIC), le vendredi 12 juillet 2019, au camp Général Bila Zagré de Ouagadougou.

Deux officiers, 17 sous-officiers et 41 militaires de rang, issus de deux sections du 31e Régiment d’infanterie commando (RIC), sis à Tenkodogo, ont appris, pendant six semaines, à «faire la guerre à l’américaine». En effet, ces éléments de la 3e région militaire du Burkina Faso ont fait des démonstrations des aptitudes acquises aux côtés des forces spéciales américaines au cours de la deuxième session du programme dénommé «Joint combat exercise training» (JCET), à l’occasion de la cérémonie de fin de formation, organisée par l’état-major général des armées, le vendredi 12 juillet 2019 à Ouagadougou.

La lutte contre les engins explosifs improvisés, le secourisme opérationnel, le maniement des armes individuelles en dotation, la maîtrise des armes collectives et des manœuvres opérationnelles tactiques, le droit du conflit armé, ont été les principaux domaines développés au profit des 60 «Boys» de l’armée burkinabè. Un renforcement des capacités opérationnelles des unités qui répond aux ambitions de la hiérarchie militaire, selon le Chef d’état-major de l’armée de terre (CEMAT), le colonel Omer Gilles Bationo. «Nous sommes face à un ennemi qui mène un combat asymétrique de type guérilla. Ces différentes formations par les forces spéciales américaines vont accroître les capacités de réaction de nos forces. Recevoir une formation des militaires qui ont déjà connu à travers d’autres théâtres d’opération ce genre de menace, est quelque chose que nous apprécions à sa juste valeur», a indiqué le colonel Bationo. Le CEMAT a exprimé sa reconnaissance à la coopération américaine, se réjouissant de l’impact des différentes formations, «déjà perceptible sur le terrain» à travers différentes opérations militaires (Otapuanu et Doofu, notamment).

Une occasion pour lui de saluer la vitalité de la coopération militaire entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique. «Notre politique est d’augmenter la formation des compagnies antiterroristes dans chaque région militaire du Burkina Faso, de donner des équipements et d’aider les Burkinabè à faire face à l’insécurité et au terrorisme, mais aussi à partager les expériences que les forces américaines ont acquises dans d’autres régions du monde», a expliqué, pour sa part, l’ambassadeur américain au Burkina Faso, Andrew Young. Le diplomate a aussi magnifié un exemple de partage d’expériences «donnant-donnant». Il a soutenu, en effet, que les Américains venus pour cette formation ont beaucoup appris de leurs homologues burkinabè sur les défis de la région, la situation en Afrique de l’Ouest, et en contrepartie, ils ont partagé leurs expériences acquises dans d’autres régions du monde. Cette formation au profit des éléments de la 3e région militaire est intervenue après de précédentes sessions au profit des deux premières régions militaires. Le tout s’inscrit dans le cadre du projet de coopération militaire quinquennal entre Ouagadougou et Washington.

Synthèse de Fabé Mamadou OUATTARA

& Franck(Stagiaire)
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