La Commission d’élaboration de la politique nationale de sécurité a présenté ce vendredi au gouvernement, l’état des travaux de ladite politique «afin de recueillir les contributions des différents ministres et aussi recueillir d’autres suggestions».
Ces suggestions, de l’avis du ministre en charge de la Sécurité Ousséni Compaoré, vont permettre à la commission «d’aller de l’avant dans le cadre de l’élaboration de la politique nationale de la sécurité».
Le ministre de la sécurité s’exprimait vendredi au sortir d’un séminaire gouvernemental consacré à l’état des travaux de la commission d’élaboration de la politique nationale de sécurité.
Le 17 juin dernier, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a lancé les travaux de l’élaboration de cette politique nationale de sécurité suivi d’un séminaire d’appropriation.
L’élaboration de cette politique a été confiée à une commission composée d’une équipe pluridisciplinaire de 100 membres avec un délai de 100 jours pour proposer une politique de sécurité nationale et un projet de loi sur la réorganisation de l’architecture générale de la sécurité nationale.
La commission est présidée par le Colonel major Naba Théodore Palé, par ailleurs secrétaire général du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants.
Selon le ministre Ousséni Compaoré, le président du Faso a donné des instructions pour une politique nationale de sécurité «inclusive, c’est-à-dire que toutes les couches de la société, tous les secteurs de la société doivent participer à son élaboration et donner leur point de vue».
Il a déclaré qu’«à la fin de l’élaboration de ce document, toutes les composantes de la société burkinabè doivent s’y retrouver».
«Ce n’est pas seulement une affaire de technocrates ou de militaires ou de policiers. Il doit être un concept partagé par les burkinabè» a-t-il conclu.