Le premier vice-président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Bénéwendé Stanislas Sankara, en est convaincu : les attaques qui se sont multipliées ces dernières semaines contre les églises de son pays, et qui n’ont pas été revendiquées, portent bien la signature des jihadistes. Le doute n’est plus permis, il y a une manipulation qui consiste à opposer l’islam au christianisme, a-t-il confié à franceinfo Afrique.
"Il ne faut pas se voiler la face et se cacher derrière l’hypocrisie des mots en refusant de voir la réalité. Les assaillants demandent aux chrétiens de se convertir à l’islam. Ils veulent imposer l’enseignement en arabe ou demandent de fermer les écoles parce qu’elles ne servent à rien. Cela nous amène purement et simplement à croire qu’il s’agit d’un terrorisme religieux qui peut être attribué au jihad islamique", observe-t-il.... suite de l'article sur Autre presse