Ouagadougou - L’université virtuelle du Burkina Faso a été érigée mercredi, en établissement public de l’Etat à caractère scientifique culturelle et technique, a-t-on appris.
«L’université virtuelle va permettre un plus grand accès des étudiants à la formation dans les sciences fondamentales, les sciences numériques, l’ingénierie, l’aéronautique et les disciplines transversales» a déclaré mercredi, le porte-parole du gouvernement Remis Fulgance Dandjinou aux journalistes.
Le ministre en charge de la Communication s’exprimait devant la presse, au sortir de l’hebdomadaire conseil des ministres.
Remis Fulgance Dandjinou a précisé qu’«en plus du siège, l’université virtuelle sera composée de 16 espaces numériques ouverts qui seront construits à travers les chefs-lieux de région».
«L’université virtuelle est une entité à part qui va aider les universités classiques à mettre en ligne un certain nombre d’enseignements», a confié hier mardi, la Directrice de l’enseignement supérieur Dr Bintou Sessouma, à l’AIB.
«A la longue, un étudiant de l’université Joseph KI-ZERBO sera obligé d’aller s’inscrire à l’université virtuelle pour faire par exemple des cours d’anglais, d’initiation en informatique, de techniques d’expression orale et écrite qui seront comptabilisés dans son cursus» a-t-elle déclaré à l’AIB.
Le projet d’université virtuelle fait partie d’un vaste processus de numérisation des universités publiques du Burkina Faso lancé par le gouvernement burkinabè et qui a été marqué cette année universitaire (2018/2019) par les inscriptions en ligne.
Pour sa mise en œuvre, le Burkina Faso s’est inspirée de l’exemple de certains pays de la sous-région notamment le Sénégal où une mission de prospection y a séjourné.
Le conseil des ministres a également pris un décret portant érection de l’école normale supérieure de l’université de Koudougou (ENSK) en établissement public à caractère scientifique, culturelle et technique.
«L’ENSK est à l’intérieur de l’université Norbert Zongo et il y avait nécessité pour plus d’efficacité, de la sortir de ce cadre universitaire au niveau organisationnel et administratif et de permettre une autonomisation qui va nous permettre de surmonter certaines difficultés de fonctionnement», a déclaré le porte-parole du gouvernement.