Ouagadougou. Les quotidiens burkinabè reçus à l’AIB ce mardi évoquent des sujets liés à la Cour pénale internationale (CPI), sans oublier le football, avec la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se déroule actuellement en Egypte.
L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè se demande si «le classique du football ouest-africain entre le Mali et la Côte d’Ivoire est-il devenu un duel à sens unique ?», précisant que depuis 1969, les Aigles (du Mali) courent derrière une victoire sur les Eléphants (de Côte d’Ivoire).
«Victoire des Eléphants sur les Aigles : Le Mali n’a pas vaincu le signe…ivoirien», titre, de son côté, Le Pays (privé) qui parle aussi de la victoire de la Côte d’Ivoire sur le Mali (1-0), hier lundi, lors du match comptant pour les 8e de finale de la CAN 2019.
Pour sa part, Aujourd’hui au Faso se contente de faire remarquer que «les Aigles maliens tombent aux pieds des Eléphants».
Le même journal, en politique internationale, évoque dans son éditorial du jour, le transfèrement du Congolais Bosco Ntaganda surnommé Terminator, à la Cour pénale internationale (CPI), sous le titre : «CPI : crime et châtiments pour +Terminator+».
Selon Aujourd’hui au Faso, «c’est un véritable seigneur de guerre que la CPI vient de juger : enrôlement d’enfants soldats transformés en esclaves sexuels, viols massifs de femmes et de petites filles, destructions de sexes, massacres».
L’éditorialiste fait observer que débuté en septembre 2015, le procès de Terminator a porté sur les crimes commis entre 2002 et 2003 en Iturie et au total 18 chefs d’accusation échoient dans sa culpabilité selon la CPI.
A ce sujet, L’Observateur Paalga, à travers son ‘’Regard sur l’actualité’’, mentionne : «Bosco Ntaganda à la CPI : 18 fois coupable».
Le quotidien national Sidwaya dans son commentaire ‘’Trait de plume’’ aborde la situation du Malien Mohamed Al-Hassan, s’exclamant : «CPI : un terroriste malien face à son passé !».
Le Pays, quant à lui, résume les deux cas dans sa rubrique ‘’Sur la braise’’ en titrant : «Bosco Ntaganda/Mohamed Al-Hassan devant la CPI : deux hommes rattrapés par leur passé».