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Burkina Faso: le professeur Amoa Urbain à demandé pardon au Mogho Naaba Bâongo. Les raisons

Publié le lundi 8 juillet 2019  |  ABIDJANTV.NET
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© Autre presse par DR
le professeur Amoa Urbain au Palais Royal de Panghin
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Elle était attendue depuis environ dix jours. Ses divers caprices avaient fini par exaspérer les moins téméraires. Les jérémiades des populations ajoutées aux prières ferventes quasi-quotidiennes des communautés religieuses n’avaient pas touché sa sensibilité au point qu’elle tombe dru sur la capitale burkinabè. Et pourtant lorsque le professeur Amoa Urbain s’est mis à demander pardon ” à la Côte d’Ivoire et au Burkina Faso afin que ces peuples frères désarment leurs bouches – violences verbales – par la pratiques de l’élégance langagière ; qu’ils désarment aussi leurs cœurs en s’obligeant à pardonner puis progressivement à oublier le mal fait aux uns et autres”. Comme pour conjurer le mauvais sort et approuver la démarche réconciliatrice de leur fils, le prince Amoa Urbain, les mânes des ancêtres ont fait tomber une grande pluie sur Ouagadougou, ce samedi 22 juin 2019, au cours de la cérémonie de dédicace du recueil de poèmes “Le Soleil Éclatant” du Mogho Naaba Bâongo, au Palais Royal de Panghin, en présence d’un parterre de ministres, anciens ministres, des responsables religieux et des autorités coutumières. Cet incident surnaturel a quelque peu mis un bémol à la ferveur et à la solennité de cette cérémonie. Ce fait en apparence anodin, a été relevé par Cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou qui a reconnu que la pluie était très attendu afin adoucir la température et faire chuter le mercure. A sa suite, le professeur Amoa Urbain qui présentait le livre s’est réjoui que les ancêtres aient attaché du prix à sa requête.

Ce pardon, a expliqué le praticien de la diplomatie coutumière africaine, résulte du constat que la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso pleurent encore les affres des cascades des coups d’état, de mouvements sociaux et de guerres fratricides à relents de conflits intercommunautaires perlées et à hauts risques de guérilla dans nos campements et dans nos villages. C’est la raison pour laquelle cet hôte de marque de la Cour royale de l’Empire Mossé, a suggéré aux deux pays frères unis par l’histoire et des liens fraternels séculiers, prenant à témoins, les membres du gouvernement burkinabé, les anciens ministres, les universitaires, les guides religieux et les autorités coutumières, “une future confédération” qu’il a appelé “Les Serments de Ouagadougou, un pacte de cohabitation fraternelle pacifique”.
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